Record de vente des climatiseurs La chaleur caniculaire de ces derniers jours, si elle a été fortement éprouvante pour toute la population et particulièrement la frange des vieillards, a été, au contraire, d'un grand bénéfice pour les revendeurs de matériel électroménager. En effet, la température était tellement élevée que bon nombre de ménages, longtemps hésitants, se sont rabattus sur ce matériel qualifié de luxe mais efficace pour profiter du bien-être procuré par ces appareils de climatisation. Ces appareils de 12 000 BTU sont cédés à des prix variant entre 32 000 et 35 000 DA, selon les marques. En dépit du prix élevé, les acquéreurs se consolent en sachant qu'en plus de la fraîcheur qu'ils procurent en été, ces climatiseurs peuvent aussi être utilisés comme appareils de chauffage en hiver. Les cafés et les pizzerias pris d'assaut S'il existe bien des établissements les plus sollicités actuellement à Bouzeguène – chef-lieu – ce sont bien ces cafés qui donnent sur le boulevard du colonel Mohand Oulhadj. Ces cafés, qui ont été tous rénovés et dont 90% ont une vocation de salon de thé, sont, dès le petit matin, pris d'assaut par une clientèle consommatrice à souhait. C'est entre 9 et 11h qu'il n'est presque plus possible de trouver une table à deux. Dans une autre rue du chef-lieu, on retrouve une terrasse de pizzeria entièrement occupée par des femmes consommant gâteaux, glaces et pizzas, dans une délectable ambiance. 700 bottes de foin détruites par le feu Un feu, qui a pris naissance d'une décharge publique du côté d'Aït Maoucht, s'est soudainement propagé, poussé par le vent, vers les propriétés limitrophes. Dans son avancée, l'incendie a détruit plusieurs oliviers dont certains sont centenaires. Malgré l'arrivée des secours, le feu s'est introduit dans deux granges en pierres brûlant tous les stocks de fourrage. Le propriétaire, M. Rachedi Salem, nous a affirmé avoir perdu 700 bottes, une perte estimée, au prix actuel de la botte, à plus de 20 millions de centimes. Flambée du prix du ciment Après le sable qui a franchi la barre des 18 000 DA le camion de 10 tonnes (son prix était de 9 000 DA au mois de mars), c'est au tour du ciment d'amorcer une courbe ascendante passant de 660 DA le quintal (deux sacs) à 820 DA le quintal, soit 410 DA le sac. Ces prix se sont nettement répercutés sur les chantiers, tant publics que privés, dont certains se sont carrément arrêtés et mis au chômage les ouvriers. Un jeune qui travaillait comme permanent chez un revendeur de matériaux de construction nous a déclaré que le propriétaire, en raison de la réticence des acheteurs (autoconstructeurs) face à la cherté des produits, lui avait signifié la cessation de travail et ce, jusqu'à nouvel ordre. La quasi-majorité des maçons et des manœuvres est au chômage. Les entrepreneurs, qui ont signé des marchés au début de l'année 2005, se voient pris au piège de l'inflation dans les matériaux de constructions. C. Nath Oukaci