Résumé : Nesrine décroche son diplôme avec tous les honneurs requis. Sadjia et sa famille sont heureux pour elle. Amir en particulier lui paraîtra plus entreprenant. Un déjeuner est prévu pour fêter sa réussite. Faïza avait prévu un véritable festin pour l'occasion. La famille au complet est réunie pour faire honneur au déjeuner et taquiner Nesrine. On mange, on boit, on rit, puis les garçons et Hichem prirent congé pour rejoindre chacun son boulot. Naïm travaillait le soir dans un cyber, et avait encore quelques heures devant lui, mais se sentant de trop parmi les femmes, il suivra les autres et quitte la maison en faisant un clin d'œil complice à sa sœur : -À ce soir petite sœur. J'espère que tu auras la présence d'esprit de garder Nesrine pour la nuit. Sadjia secoue sa tête : -Mais non, tu n'y es pas petit nigaud, je vais la mettre dehors dès que tu auras le dos tourné. Il s'esquive pour ne pas recevoir à la tête la serviette qu'elle lui lançait, et referme avec fracas la porte derrière lui. Faïza se met à rire : -Quel bonheur tu nous procures Nesrine ! -C'est plutôt vous tous qui m'avez rendue heureuse aujourd'hui… Je... Les larmes l'empêchèrent de terminer sa phrase et elle se jette dans les bras de Faïza. Cette dernière lui caresse les cheveux : -Allons… Pourquoi ces larmes ma fille ? N'estimes-tu pas que cette journée soit plutôt à marquer d'une pierre blanche ? Nesrine relève la tête et s'essuie les yeux : -Je… Je suis tellement émue. Vous êtes tous si gentils, si formidables. Grâce à vous tous, je n'avais pas à appréhender l'index accusateur de l'assistance ni les commérages des mauvaises langues. -Chut… Chut Nesrine. Tu es notre fille, et nous sommes ta famille. En dehors de ça, rien ne compte. Ni la société ni les commérages. Ce n'est pas n'importe qui, qui aura le privilège de décrocher son diplôme avec une mention aussi honorable que la tienne. Sadjia s'approche des deux femmes et lance : -Moi, j'ai une belle surprise pour Nesrine ! -Ah ! de quoi s'agit-il donc ?, demande Faïza. Sadjia se met à se frotter les mains : -Eh bien à compter de la semaine prochaine, elle pourra m'accompagner. -T'accompagner où ? Elle s'approche d'elle et lui entoure les épaules :
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