Résumé : Faïza appréhende les répercussions de cette union entre son fils et Nesrine. Cependant, elle ne semble pas contre ce mariage, mais doit avant tout aborder le sujet avec Hichem et Amir. Deux jours plus tard, après concertation, Hichem et Faïza donnèrent leur consentement à Amir pour demander la main de Nesrine. Pour éviter tout rebondissement dans la passé de la jeune fille, Faïza mettra son fils en garde. Il avait fait son choix et était assez mûr pour savoir que le mariage était un engagement à vie, et qu'il ne devrait jamais regretter son geste envers la jeune orpheline. Et surtout ne jamais réveiller en elle tout ce qui pourrait la blesser. Désormais, elle sera la femme d'un homme, aura un nom et des enfants. Alors il va falloir faire en sorte qu'elle ne revienne jamais sur cette époque de sa vie, où elle se sentait perdue et déracinée. Comme tous les amoureux, Amir promettra tout ce qu'on lui demandera, puis chargera sa sœur de préparer sa future fiancée. Il ne voulait pas la heurter par une proposition trop brusque, et surtout ne pas la blesser dans son amour-propre. Nesrine était très sensible, et il ne fallait surtout pas qu'elle pense qu'il l'épousait par pitié. Sadjia prendra le temps nécessaire pour mettre la jeune fille au courant des intentions de son frère. Puis, voyant que cette dernière ne paraissait pas trop surprise, elle conclura qu'elle n'y était pas réticente non plus, ce qui facilitera davantage les choses pour Amir. Ce dernier enfin osera formuler officiellement sa demande. Il avait jugé opportun d'inviter sa fiancée à déjeuner, puis lui avait mis la bague au doigt, en lui promettant bonheur et prospérité. Comme il s'y attendait, Nesrine était émue. Pour elle, sa vie avait pris une autre tournure depuis le jour où elle avait rencontré Sadjia. Et en épousant Amir, elle deviendra un membre de sa famille et portera son nom, tel un trophée gagné après une tempête qui aura duré toute une vie. On était au printemps. La belle saison pour les amoureux. Une belle cérémonie unira les deux tourtereaux, qui, juste après, s'envolèrent pour un voyage de noces. Sadjia ressentira à ce moment-là le vide laissé par son amie, qui sera désormais sa belle-sœur. Elles avaient partagé tellement de choses ensemble que son absence la chagrinait. Faïza la rejoignait tous le soirs, et elles faisaient toutes les deux un brin de causette. Le mariage avait heurté quelques proches, mais hormis certaines remarques acerbes, on avait fini par admettre que Nesrine était une belle jeune femme, mûre, intelligente et bien chanceuse de tomber sur un parti comme Amir. Sadjia ressassait tout ça, en espérant que le couple vivra de longues années de bonheur et aura de beaux enfants. -À quoi penses-tu ? Faïza venait d'entrer dans la chambre avec deux verres de thé qu'elle déposera sur la table de nuit de sa fille. Sadjia soupire. -À rien de particulier, maman. Je me disais que nous avions réussi à organiser une belle cérémonie de mariage pour Amir et Nesrine, mais Nesrine me manque énormément.
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