La Centrale syndicale organise, aujourd'hui, à 12h, une minute de silence à la mémoire des diplomates assassinés restés en fonction en Irak pour constituer le pont d'amitié, de fraternité et de solidarité qui a toujours lié le peuple algérien au peuple irakien. Le Conseil de la Nation a énergiquement condamné, hier, l'assassinat des deux diplomates algériens Ali Belaroussi et Azzeddine Belkadi à Bagdad. Les ravisseurs des deux diplomates ont “commis un crime odieux sans tenir compte des retombées funestes de cet acte abject sur les familles des défunts et du choc qu'il suscite auprès du peuple algérien”, indique un communiqué du Conseil de la Nation. Les auteurs de cet acte barbare “ont fait fi des principes et valeurs spirituels, moraux et humanitaires ainsi que des appels pressants pour leur libération”, ajoute le communiqué. Ce crime odieux, précise le communiqué, “n'entame nullement la détermination du peuple algérien à soutenir le peuple irakien frère, son unité et sa souveraineté nationale”. Par ailleurs, le président de l'Assemblée nationale, Amar Saïdani, tout en présentant les condoléances de l'ensemble des députés aux familles Belaroussi et Belkadi a assuré que cet acte ignoble et barbare ne peut en aucun cas altérer la volonté et la détermination de l'Algérie à continuer son combat pour la préservation et le rétablissement de la paix dans le monde. Pour leur part, les partis de l'alliance présidentielle ont condamné énergiquement l'odieux assassinat en Irak des deux diplomates algériens. Dans un communiqué, le parti du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP), membres de l'alliance, “ont condamné énergiquement les auteurs et fustigé leurs suppôts”, affirmant que “cet acte abject est contraire à toutes les lois, us et valeurs humaines”. Rappelant les positions honorables de l'Etat et du peuple algériens à l'égard de leurs frères en Irak, l'alliance souligne que “ces positions méritaient que nos regrettés soient épargnés de tout malheur, une démarche pour laquelle nous avons déployé tous nos efforts”. L'alliance présidentielle a exprimé “sa compassion aux familles des victimes et sa solidarité de principe avec ceux qui font face au crime sanguinaire qui se dévoile sous son jour le plus abject qu'il n'a cessé d'occulter”. “Nous sommes persuadés que l'assassinat de diplomates cache d'autres desseins y compris celui de viser l'Etat algérien”, a déclaré M. Djoudi chargé de communication au sein du Parti des travailleurs, ajoutant que “nous ne pensons pas que le peuple irakien ait un quelconque intérêt dans l'assassinat des diplomates”. “Ceux qui les ont exécutés veulent isoler le peuple irakien à travers cet acte odieux”, a-t-il indiqué. Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a de son côté qualifié l'assassinat des deux diplomates algériens en Irak, de “lâcheté et de bassesse de criminels qui excellent dans l'assassinat d'innocents”. Les deux diplomates algériens “ont été lâchement assassinés par des mains criminelles, souillées du sang d'innocents, dont la vie est sacrée par l'Islam et par l'éthique et les principes universels”, ajoute le ministère dans un communiqué. L'UDR de Amara Benyounès, tout en s'inclinant à la mémoire des deux victimes de la folie meurtrière islamiste, considère que le terrorisme islamiste mondial ne pardonnera jamais au peuple et à l'Etat algérien d'avoir vaillamment résisté au prix de dizaines de milliers de morts et de dizaines de milliards de dollars de dégâts à son offensive de dix ans qui a échoué dans ses desseins d'ériger une théocratie sur la terre d'Algérie. Synthèse R. N.