Résumé : Mounira était heureuse qu'il soit son cousin. Un lien fort les liait. Tous deux n'étaient pas près de renoncer à leur relation... -Pourtant. J'ai l'impression que cela te dérange. Que diras-tu si ta famille te pose des questions et te demande de rompre avec nous? -Je ne le ferai pas, la rassura-t-il. Cependant, si un jour, nous voudrons donner plus de chance à notre relation de perdurer, il faudra leur consentement ! -Comment ? Je ne te suis pas ! dit Mounira, le front plissé. -Ne fais pas l'idiote ! Tu sais très bien où je veux en venir ! rétorqua Yazid en serrant plus fort l'unique main qu'il gardait encore dans la sienne. Pourquoi étais-tu inquiète quant à mon départ ? -Oh... parce que je t'aime bien... Beaucoup même, rectifia-t-elle. Je voudrais bien te connaitre... Tu n'en as pas envie, toi ? -Si. Sinon, pourquoi serais-je resté ? J'apprécie beaucoup ta compagnie ! Mounira répondit à l'étreinte de la main de Yazid. Il y avait moins de vingt-quatre heures, elle ne le connaissait pas et là, en cet instant précis, elle ne pouvait pas imaginer l'avenir sans lui. -Je voudrais rentrer, dit-elle. Mais j'ai mal. Elle en profita pour lui demander de la porter. -C'est sûr ! Après tous tes va-et-vient, dans le couloir, pour me réveiller, c'est normal que tu aies mal ! Il la porta à l'intérieur de la maison. -Que vas-tu faire ces prochains jours ? demanda Yazid à Mounira. -J'attends mon affectation ! J'ignore dans quel hôpital, je vais travailler ! Et toi ? C'est quoi ton programme ? Tu rentrais pour passer quelques jours avec ta famille, avant qu'on ne fasse accident ? -Je vais aller voir quelques membres de ma famille en attendant de savoir si je pourrais travailler. Sinon, je me tournerai vers l'enseignement ! - Comment allons-nous garder contact ? S'inquiéta Mounira. Où pourrais-je te joindre ? -On échange nos numéros et on s'appellera de temps à autre. Je te tiendrai au courant de tout ce que je ferai. ça t'ira ? -Oui. Mais passe deux autres jours ici... Tu ne peux pas me laisser ainsi ! J'ai besoin de quelqu'un pour me porter à ma chambre ! -Ma chère cousine, je suis obligé de partir ! Il faut que je rentre ! Mais je t'appellerai ! Promit-il. J'ai aussi une famille qui doit s'inquiéter. Je monte chercher mes affaires et en profiterai pour dire au revoir à ta mère ! Une fois que c'était fait, le jeune homme ne tarda pas. Il promit à Mounira de revenir dès que possible et d'appeler à son arrivée. - COUSIN ! Ne m'oublie pas ! - Comment le pourrais-je ?
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