Le wali de Sidi Bel-Abbès, Ahmed Abdelhafid, a remis, dernièrement, aux promoteurs immobiliers des décisions d'affectation de terrains destinés à la réalisation de 750 logements LPA et 512 autres unités de logements dans le cadre de la nouvelle formule de type locatif promotionnel, LLP. Concernant ce programme de 512 logements LLP approuvé en vertu de l'article 41 de la loi de finances 2019 et pour laquelle la wilaya de Sidi Bel-Abbès a été choisie comme wilaya-pilote, ce quota de logements a été réparti à travers quatre communes de la wilaya, notamment à Sidi Bel-Abbès, Sfisef, Telagh et Ben Badis et dont 50% seront destinés à la vente aux personnes désireuses acquérir leurs logements au comptant quant au reste du quota, il sera proposé en location suivant les clauses de la nouvelle formule de l'habitat. En ce sens, le chef de l'exécutif accompagné du directeur de la réglementation du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI), a indiqué que "cette expérience est la première au niveau national et nous allons travailler ensemble pour surmonter toutes les difficultés d'ordre administratif qui peuvent surgir sur le terrain. Mais cela ne nous empêchera pas d'entamer ensemble la concrétisation de ce programme même s'il est modeste et nous espérons le développer par la suite au fur et mesure de la disponibilité d'assiettes foncières nécessaires pour la réalisation de logements et qui constituent un obstacle majeur à Sidi Bel-Abbès, en raison de l'expansion de l'urbanisation". Et d'ajouter : "Nonobstant le grand nombre de logements réalisés au titre LSP et LPA et nous tenons à citer cela parce qu'il y a plus de 750 familles bénéficiaires de logements sociaux participatifs et promotionnels aidés qui ont été victimes de ce genre d'échec des promoteurs immobiliers. Donc, toute situation contentieuse, c'est une situation en plus et les cas de ces 750 familles appellent toutes les parties concernées car nous sommes sur le point de lancer ce nouveau programme à deux volets, à savoir le LAP et le LPL. De ce fait, nous estimons que c'est une occasion pour vous de démontrer votre présence pour travailler en étroite collaboration avec l'administration afin d'atténuer la forte pression qui s'exerce actuellement sur le secteur du logement." Dans ce contexte, M. Sellami, directeur de la réglementation du FGCMPI et en réponse à une question de Liberté, a révélé qu'"avant, à l'échelle nationale, il a été recensé jusqu'à 12 000 logements qui faisaient l'objet de contentieux et par la suite le nombre a considérablement baissé. C'est pour cela, qu'on insiste maintenant sur le suivi et la coordination entre les services des Domaines, de la Conservation foncière, la Direction du logement, la CNL, le Fonds de garanti aussi que sur celui des souscripteurs pour éviter à l'avenir ce genre de litiges".