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Le centre de transfusion sanguine pointé du doigt
Sétif
Publié dans Liberté le 28 - 07 - 2019

La forte demande sur le sang et le plasma en ces périodes d'accouchements et d'accidents de la circulation n'a fait qu'accentuer une demande déjà difficile à satisfaire.
Cela fait quelques jours que le CTS (centre de transfusion sanguine) de la wilaya de Sétif est objet de critiques acerbes de la part des donneurs et de médecins sur les réseaux sociaux, notamment l'espace bleu. En effet, le manque de sang dans la structure a fait que les annonces et appels se sont dernièrement multipliés sur les réseaux sociaux, à un point où la population commence à s'inquiéter. "Cela fait quelques semaines que nous, médecins exerçant dans les différentes structures de santé, quand on a besoin de sang, on a recours aux réseaux sociaux pour inviter des donneurs à se rapprocher du centre de transfusion sanguine. Nous savons que ce n'est pas peine perdue, mais souvent ces donneurs que nous sollicitons sont mal accueillis et parfois renvoyés sous prétexte que le centre ne travaille pas après 16h", nous dira un médecin. Et de renchérir : "Dernièrement, une parturiente avait besoin en urgence de plaquettes, nous avons demandé à nous en approvisionner, en vain. Nous n'avons aucune facilitation, et ceci affecte la bonne marche du service à l'instar des autres services demandeurs de sang." Les professionnels de la santé sont unanimes quant à la nécessité de réorganiser le centre afin de mettre fin à ce qui est qualifié d'anarchie au sein de la structure. Un professeur que nous avons contacté nous a indiqué que le CTS ne doit en aucun cas être géré comme une administration. "Outre les opérations de don du sang qui doivent être organisées périodiquement, le personnel doit être renforcé et redéployé d'une manière rationnelle afin d'assurer des gardes, à l'instar des autres services rattachés au CHU", dira notre interlocuteur. Le personnel auparavant réquisitionné pour la collecte du sang n'est même pas couvert et ne bénéficie d'aucune rémunération. De son côté, la première responsable du centre, Dr Abassen, n'est pas restée de marbre devant cette situation. Elle a posté une intervention sur le réseau social pour démentir catégoriquement ce qui a été rapporté sur les réseaux sociaux, indiquer que le centre fonctionne le plus normalement du monde, tout en niant en bloc les accusations publiées et partagées sur les réseaux sociaux faisant état que le sang est vendu et parfois jeté. Par ailleurs, nous avons appris de sources bien informées que le stock de sang est en baisse. La collecte a baissé ces derniers mois. Plusieurs facteurs sont derrière la mauvaise gestion du centre. Les médecins, paramédicaux et agents du centre font de leur mieux pour améliorer les choses, en vain. Le manque de matériel et d'équipements et surtout l'absence d'autonomie, voire de statut spécial permettant au centre d'accomplir sa mission ne font qu'empirer la situation.
En effet, selon des sources bien informées, le centre relevant de l'Agence nationale du sang est rattaché au CHU, cependant les responsables qui se sont succédé à la tête du CHU Sâadna-Abdennour ont toujours refusé de payer les gardes médecins et paramédicaux, réparer le matériel et équipements endommagés, car aucune loi ou article ne prévoit cela. Plusieurs équipements dont des congélateurs et des centrifugeuses réfrigérées sont depuis plusieurs années en panne. Ce qui a réduit les capacités de stockage. Le centre ne dispose même pas d'un groupe électrogène. Un véritable imbroglio qui doit être revu afin d'assurer la bonne marche de la structure. "Cela fait quelques années, l'ancien médecin-chef du centre a pris l'initiative d'assurer des gardes, cependant le personnel ayant assuré lesdites gardes n'a jamais été payé", nous dira un médecin du CHU. Et d'ajouter : "L'administrateur affecté à la structure pour seconder le médecin-chef se retrouve sans prérogatives, car le statut du CTS n'a jamais vu le jour." Sur un autre volet, nous avons appris que les cliniques privés, qui ne payent 2500 DA la poche de sang au CTS (tarif de l'ANS), facturent à leurs patients entre 9000 et 15 000 DA la poche, sans pour autant faire l'effort d'encourager la collecte du sang en orientant les parents et proches de leurs patients au CTS.
Faouzi SENOUSSAOUI


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