Depuis janvier dernier, le CTS, avec des moyens dérisoires et un local peu commode, est arrivé à faire 4 500 consultations et collecter pas moins de 2 204 poches de sang. Malgré le dynamisme de l'équipe du Centre de transfusion sanguine de Bordj Bou-Arréridj et la fidélité de ses donneurs, la Journée mondiale des donneurs de sang est passée sous silence. En effet, aucune activité n'a été organisée à l'honneur des donneurs fidèles ou potentiels à même de sensibiliser les citoyens à persévérer dans le sens du “geste qui sauve” en les assurant que leur vie et leur santé ne sont jamais mises en danger. La Journée mondiale du don du sang est un hommage aux héros silencieux à qui des millions de patients doivent directement leur vie ou une amélioration de leur qualité de vie. Depuis janvier dernier, le CTS, avec des moyens dérisoires et un local peu commode, est arrivé à faire 4 500 consultations et à collecter pas moins de 2 204 poches de sang. Un chiffre jugé faible bien que supérieur à celui de 2008. Au service concerné, on estime que les donneurs réguliers représentent 80% du nombre global des donneurs recensés par le CTS, d'autant que ce service est contraint de faire face à une forte demande, du fait que plusieurs malades sont évacués à partir de plusieurs régions. Pendant notre passage à ce service, qui attend depuis quelques mois son transfert dans une structure nouvellement construite, nous avons rencontré deux jeunes femmes, Fadila et Nacira. Les deux femmes, l'une employée à l'APC, l'autre à l'agence foncière de Bordj Bou-Arréridj, étaient très fières d'exhiber leur carte de donneuses régulières. “Donner son sang, c'est sauver une vie. La transfusion sanguine est indispensable et vitale dans le traitement de nombreuses pathologies”, dira Nacira. “Donner son sang c'est venir en aide aux malades de cancer, de leucémie, de sida..., aux opérés, aux grands brûlés, aux femmes enceintes en cas d'accouchement difficile, aux hémophiles, en cas d'épidémie, aux accidentés de la route…”, ajoute Fatiha. “Toute personne âgée de 18 à 65 ans et en bonne santé peut donner son sang. Avant chaque don, le médecin vérifie que le donneur est en condition de faire ce geste. Grâce à la transfusion sanguine, dans la plupart des maladies traitées aujourd'hui, on peut apporter aux malades uniquement le composant sanguin dont ils ont besoin : globules rouges, plaquette ou plasma”, dira Tarek Bakhouche, le chef de service.