Le directeur démissionnaire de la SSPA/JSMB Abdelkrim Bouldjloud a encore une fois sollicité la presse pour éclairer l'opinion publique sur la situation préoccupante du club mais aussi et surtout pour lancer un énième appel de détresse. "La JSMB est en danger. Le club est dans l'impasse. J'ai ressenti l'obligation d'inviter la presse pour informer nos supporters que la situation du club est plus qu'inquiétante. Il y a l'absence de la direction. Les actionnaires ne font rien pour faire bouger les choses et le président du club amateur Houassi refuse de revenir à la raison" dira Bouldjloud aux journalistes présents,avant-hier. Désigné comme directeur général du club par les actionnaires, notre interlocuteur a été contraint de démissionner après avoir constaté que les actionnaires ne sont pas allés chez le notaire pour les modifications des statuts et l'officialisation de son investiture. "Officiellement je ne représente rien au club et j'ai démissionné pour alerter les propriétaires du club et les supporters sur la nécessité de se conformer à la réglementation mais rien n'a été encore fait" a encore expliqué Bouldjloud. Le comble est que le dénouement de la situation n'est pas pour demain. Boualem Tiab est en France pour des soins, de même que les frères Batouche. Donc les principaux actionnaires sont absents et de plus ils n'affichent, depuis un moment dejà, aucune volonté pour doter le club d'un nouvel organe de gestion. Bien au contraire, ils ont confié à des proches qu'ils souhaitent céder leurs actions et partir. À cette allure il n'est pas exclu de voir la tutelle accorder une dérogation au club amateur pour gérer les affaires du club comme ce fut le cas la saison dernière. "Saviez-vous que les frais d'engagement du club n'ont pas été encore faits et les derniers délais c'est pour jeudi ( ndlr, aujourd'hui). J'ai eu une communication avec le president du club amateur Houassi et je lui demandé de le faire. Il a de l'argent dans les caisses et il devrait le faire. C'est pour le club. D'ailleurs il doit encore reprendre langue avec les joueurs pour les régulariser. Ces derniers réclament des arriérés de 4 salaires. C'est lui qui était président la saison dernière et c'est lui qui est au courant de la situation", dira encore le conférencier. La situation risque de s'aggraver encore au retour des joueurs du stage de Tunisie ce soir. Ils se sont en effet donné le mot d'ordre de recourir à la grève pour réclamer leur dû. C'est pour dire que le club des Vert et Rouge risque l'implosion si les actionnaires ne réagissent pas dans l'immédiat. Z. Tairi