En décembre 2018, l'Opep avait convenu avec dix autres pays non-Opep d'une réduction conjointe de leur production de 1,2 million de barils. Le niveau global de conformité aux accords de limitation volontaire de la production pétrolière entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires non-Opep a atteint 159% au mois de juillet dernier, soit le taux le plus élevé depuis janvier passé. "La conformité globale de 159% en juillet 2019 était supérieure de 22 points de pourcentage à celle de juin écoulé et la conformité moyenne de 134% depuis janvier dernier était la plus élevée à ce jour en 2019", a ainsi indiqué hier l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans un communiqué repris par l'APS. Ce niveau élevé de conformité globale a "compensé l'incertitude" du marché en raison des "inquiétudes" liées à la croissance économique mondiale, s'est félicité le comité ministériel conjoint de suivi de l'accord Opep - non-Opep (JMMC), tout en réitérant son engagement à veiller à la stabilité de l'offre en période d'incertitude. Dans cet ordre d'idées, le même comité a également tenu à souligner "l'importance croissante" de la déclaration de coopération pour la stabilité du marché pétrolier qui, combinée à une demande pétrolière plus favorable, a permis de stopper la croissance des stocks mondiaux de brut et devrait entraîner des prélèvements importants au second semestre de l'année en cours. Le JMMC a soutenu par ailleurs que "les prévisions relatives aux fondamentaux du marché pétrolier resteraient robustes en 2019 et 2020", les pays participant à la déclaration de coopération étant toutefois appelés à poursuivre leurs efforts pour se conformer pleinement et en temps voulu aux ajustements volontaires de la production sur la base des décisions prises à cet effet lors de la réunion ministérielle de l'Opep et des non-Opep de juillet dernier. Une réunion qui a vu, rappelle-t-on, l'Opep et ses partenaires, dont notamment la Russie, reconduire leur accord de limitation de production pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet 2019. En décembre 2018, faut-il aussi rappeler, l'Opep avait convenu avec dix autres pays non-Opep, d'une réduction conjointe de leur production de 1,2 million de barils, dont 800 000 barils/jour par l'Opep et 400 000 barils/jour par les autres producteurs engagés dans cet accord. Chargé de veiller à la mise en œuvre des ajustements volontaires de la production de pétrole des pays Opep et non-Opep, le JMMC, est-il enfin utile de souligner, est coprésidé par le royaume d'Arabie saoudite et la Russie et compte, dans sa composante, sept autres pays producteurs, à savoir l'Algérie, les Emirats arabes unis, l'Iraq, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigeria et le Venezuela. Sa prochaine réunion devrait avoir lieu en septembre 2019 à Abu Dhabi (Emirats arabes unis). À noter que dans la matinée d'hier, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 59,11 dollars à Londres, en hausse de 0,70% par rapport à la clôture de la veille, tandis le baril américain de WTI pour la même échéance gagnait 0,91% à New York pour être coté à 54,13 dollars. Akli R.