Les protégés de Amrani ont repris le chemin de l'entraînement mardi à l'ESRHA à Aïn Bénian, après avoir bénéficié de deux jours de repos bien mérité, notamment après leur succès en championnat face au voisin nahdiste (2-1), dans un derby algérois très palpitant. Toujours est-il que suite à l'arrêt du championnat avec la trêve internationale, le match de la quatrième journée du championnat face à l'USMBA, prévu initialement le week-end prochain, a été reporté à une date ultérieure. En tous cas, Amrani aura plus de dix jours pour préparer ses joueurs au prochain match face au club égyptien du Pyramides FC pour le compte du second tour de la Coupe de la CAF. Ce match aller est programmé le 14 septembre au Caire. Cette période permettra aussi à Amrani de récupérer ses blessés. Déjà, Boulekhoua et l'attaquant nigérian Soumana ont réintégré le groupe mardi lors de la reprise. Il reste le cas des joueurs Gasmi, Tabti et le jeune Haïs qui ont intégré l'infirmerie du club et se soignent toujours de leurs blessures. Coach Amrani veut en effet les récupérer pour le déplacement en Egypte à l'occasion de ce match face au Pyramides FC. Dans un autre registre, le n° 10 du Chabab, Amir Sayoud, qui a été expulsé face au NAHD, a écopé de deux matches de suspension. Il manquera du fait les deux prochains matchs face respectivement à l'USB à domicile et à la JSK en déplacement. Par ailleurs, le courant ne passe plus entre l'entraîneur Amrani et son adjoint Lotfi Amrouche. Le responsable de la barre technique du Chabab a demandé clairement au directeur général Saïd Allik d'écarter Amrouche, car les deux personnes n'arrivent plus à cohabiter ensemble. Amrouche, selon le coach belouizdadi, a dépassé ses prérogatives, chose qui ne lui a pas plu. Allik lui a demandé d'attendre le retour au pays du PDG de Madar, Charafeddine Amara, pour prendre la bonne décision. "Ce sera à la direction de trancher", lui a-t-il dit. Cependant, selon nos sources, les raisons principales qui ont poussé Amrani à demander le départ de Amrouche dépassent amplement le volet technique, car il s'agit bel et bien d'autre chose. On s'explique : Lotfi Amrouche, qui était au CRB bien avant l'arrivée de Amrani, entretient de bons rapports avec tout le monde, notamment avec le clan de Charef. Et quand on sait que Amrani n'a pas de bons rapports avec Charef, on déduit facilement qu'il s'agit tout simplement d'une histoire de confiance entre l'entraîneur du CRB et Amrouche. À vrai dire, Amrani ne fait plus confiance à son adjoint.