Depuis l'arrivée du nouveau wali d'Oran, la presse est soumise à un traitement pour le moins particulier. En effet, le transport des journalistes lors des visites officielles n'est plus assuré comme de coutume. “Officiellement”, c'est le véhicule affecté aux journalistes qui fait encore des siennes. Il serait en panne, nous dit-on. “Officieusement”, ladite panne dure depuis… des mois ! Du coup, les correspondants locaux envisagent, en réaction à cette attitude qui pourrait être assimilée à une forme de censure, de boycotter toutes les visites officielles. Jusqu'à nouvel ordre.