Plus que l'amertume née de la défaite à Aïn M'lila chez l'ASAM d'Aït Djoudi, le Mouloudia de Cherif El-Ouazzani a déjà beaucoup d'autres soucis à régler avant la réception du MCA, demain soir, dans un match qu'il ne faudrait surtout pas perdre au stade Ahmed-Zabana sous peine de remettre en cause tout ce qui a été fait depuis trois mois. Le président-entraîneur du MCO doit, ainsi, d'abord trouver une solution à ce problème relationnel avec le représentant de la marque Kelme à Oran à même de réparer cette image désolante de joueurs en tenue estivale alors qu'il pleuvait des trombes à Aïn M'lila ! Les supporters et l'entourage proche du club n'ont, d'ailleurs, pas ménagé le responsable de Kelme, Abdelkader Benabbou, coupable de n'avoir pas respecté les clauses du contrat qui lie les deux parties, privant ainsi le collectif mouloudéen du kit hivernal. Aussi, faudrait-il à Si Tahar Cherif El-Ouazzani trouver, enfin, un argument convaincant afin de sensibiliser les membres de la SSPA-MCO sur son problème de contrat non signé qui le prive toujours de licence. Interdit de banc de touche vu que la dérogation que lui avait offerte la LFP était provisoire, le patron technique des Rouge et Blanc n'a, toutefois, pas encore trouvé la parade imparable à même de réunir Djebbari, Mehiaoui, Abdelilah, Belhadj, Chorfi, Haffaf, Bessedjrari, Benzerbadj ou encore Belabbès et Benmimoun autour d'une même table. Et si pour aider son onze à battre le MCA, il faudrait un stade plein, le même Cherif El-Ouazzani devrait être tout à fait prompt à trouver une issue favorable à cet interminable problème d'accès à l'enceinte auquel se heurte le supporter lambda chaque journée de championnat. Entre violence policière, ouverture d'un nombre restreint de portes et fermeture de l'accès avant même que le public ne puisse accéder à l'intérieur (voir notre article du mercredi 4 septembre), les rencontres à domicile sont devenues cauchemardesques et synonymes d'enfer tout court pour les supporters du MCO. Cela, sans évoquer le "grand n'importe quoi" qu'est devenue la tribune dite d'honneur et les "petits arrangements entre amis" qui ont transformé la tribune dite officielle, à laquelle seule une invitation du club donne accès, en un espace peu fréquentable. Autant de soucis et de problèmes donc que Cherif El-Ouazzani devrait songer à régler avant que son Mouloudia n'en paye le prix fort.