Après la belle victoire acquise de haute lutte, samedi soir, en Ligue des champions africaine par la JSK au détriment de la redoutable formation de Horoya Conakry (2-0) et qui aura comblé d'aise les milliers de supporters kabyles, les Canaris ont bénéficié, dimanche, d'une seule journée de repos et ont repris le chemin de l'entraînement avant-hier soir sous la direction de l'entraîneur en chef Hubert Velud. Si le groupe était quelque peu amoindri avec l'absence de quatre joueurs-clés, en l'occurrence le gardien de but Oussama Benbot, le milieu de terrain Toufik Addadi et les deux attaquants Rezki Hamroune et Rida Bensayah, retenus en équipe nationale des locaux qui prépare la double confrontation contre son homologue marocaine comptant pour la qualification au CHAN 2020, l'ambiance était empreinte de gaieté et de sérénité, mais les camarades de Nabil Saâdou savent pertinemment que le plus dur reste encore à faire pour aspirer au fameux billet qualificatif pour les poules de la Ligue des champions. Et pour cause, les Canaris savent mieux que quiconque que le match retour prévu le 29 septembre au stade de Conakry s'annonce très difficile, car, primo, ils s'attendent à une grande riposte de Horoya qui est intraitable à domicile ; secundo, ils craignent le côté extra-sportif avec la grosse pression qui les attend à Conakry et surtout les manœuvres de coulisses qui semblent avoir été déclenchées bien avant l'heure. Pour preuve, les dirigeants kabyles se demandent pourquoi le trio arbitral marocain Samir Guezaz-Hamza Guezaz-Hichem Tiazi qui était initialement désigné par la CAF pour diriger ce match retour Horoya-JSK vient d'être curieusement remplacé par le trio burkinabé Juste Vui-Habib Judicael-Oumar Sano. Il est vrai que le puissant milliardaire Mamadou Antonio Souaré, qui est président de Horoya et de la Fédération guinéenne de football, mais aussi membre influent du bureau exécutif de la CAF, était furieux, samedi passé au stade du 1er-Novembre, après la défaite de son équipe, mais il a promis l'enfer à la formation kabyle au match retour, alors que la délégation guinéenne avait été chaleureusement reçue à Alger, puis à Tizi Ouzou. "Je sais que nous allons souffrir au match retour à Conakry, mais dites-vous bien que ça se passera sur le rectangle vert, et la JSK se qualifiera en toute logique sur le terrain, à condition que l'arbitrage soit à la hauteur, même si nous avons été surpris par le remplacement du trio arbitral marocain initialement désigné pour cette rencontre par un trio burkinabé", nous a déclaré hier le président de la JSK, Chérif Mellal, qui compte saisir la CAF pour exiger un maximum de sécurité pour son équipe à Conakry et surtout une certaine équité sportive pour ce match de football qui ne devrait pas déborder de son cadre sportif. Mohamed HAOUCHINE