Le Salon automobile de Francfort s'est achevé, dimanche dernier, sur une chute de fréquentation de 30%, avec environ 560 000 visiteurs pour cet événement boudé par de nombreux constructeurs et perturbé par des manifestants écologistes. Le salon, organisé un an sur deux en alternance avec Paris, a été marqué par l'absence des constructeurs japonais Toyota et Nissan, des américains General Motors et Fiat-Chrysler, des français Renault, Peugeot et Citroën, du californien Tesla, mais aussi de grands noms du luxe, comme Bentley, Ferrari, Maserati et Rolls-Royce. Cette vitrine de la puissante industrie automobile germanique avait attiré 810 000 visiteurs en 2017 et 932 000 en 2015. Cette année, il faisait la part belle aux nouveaux modèles électriques qui doivent permettre de réduire les émissions de CO2 des véhicules mais sont encore très minoritaires dans les rues. Le président de la Fédération automobile allemande (VDA), organisateur de l'événement, Bernhard Mattes, avait annoncé le 12 septembre qu'il quitterait ses fonctions à la fin de l'année. Il a confirmé que la VDA réfléchissait à d'autres villes que Francfort pour accueillir l'événement, alors que des rumeurs évoquent la possibilité d'un déménagement à Berlin.