Sur les quatre principales plages que compte la daïra d'Azeffoun, deux seulement sont surveillées par les services de la Protection civile : Caroubiers et Petit-Paradis, et la police des plages n'est présente qu'aux Caroubiers. La plage du centre est interdite à la baignade par les services concernés pour raison de pollution, ce qui explique l'absence de la Protection civile. Quant à la plage Sidi Khelifa, située à la limite des communes d'Azeffoun et d'Aït Chaffa, elle est belle, ignorée et inexploitée, on ne sait pour quelles raisons ? Elle n'est dotée d'aucune infrastructure. Pour en savoir plus sur la sécurité dans ces plages, on s'est rapproché des services de la Protection civile aux Caroubiers, où Cherif, le chef de secteur, nous a reçus aimablement. Cette année, nous dit-il, la route a fait beaucoup plus de victimes que la mer, les gens sont trop imprudents. Les noyades enregistrées à Azeffoun ont eu lieu en dehors des zones surveillées. Dans notre secteur, on est intervenu à plusieurs reprises et, jusqu'à présent, aucune victime n'est à déplorer. Nous disposons de tous les moyens matériels (zodiaques, ambulances, infirmerie, petit matériel, etc.) et humains, avec le renforcement du personnel par des saisonniers. Ce que nous demandons aux gens qui viennent ici, c'est de respecter les consignes de sécurité. Nous leur recommandons de se conformer à la couleur du drapeau pour se baigner et de surveiller également leurs enfants qui eux, sont les plus vulnérables (dans l'eau ou hors de l'eau). Qu'ils n'hésitent pas aussi à s'adresser à la Protection civile pour conseil et assistance. Nous sommes ici à leur service et dans l'intérêt général. Pour profiter des bienfaits de la mer en toute sécurité, c'est possible. Allez vers les plages surveillées et soyez prudents. M Benyakoub