Le mois d'août n'a pas dérogé à sa réputation d'être la période durant laquelle on enregistre habituellement le plus grand nombre de fêtes. En témoignent les innombrables cérémonies, principalement de mariage, enregistrées le week-end dernier. Le pic de cette frénésie a été atteint au niveau du village d'Agouni-Fourrou où l'on a décompté la bagatelle de dix cérémoniaux, dont neuf de mariage et un seul de circoncision ayant concerné deux enfants. Et il faut dire que les villageois, pour leur majorité, ont dû veiller les mercredi et jeudi, jusqu'à l'aube, sous les coups de boutoir des décibels dégagés sans discontinuité par les disques-jockeys. Ralentisseurs, dites-vous ? Lors des travaux de revêtement en béton bitumineux (tapis) du parc routier du chef-lieu de la daïra, presque dans sa totalité, dans le cadre d'une vaste opération d'aménagement urbain qui a repris tout dernièrement, on n'a pas omis d'installer des ralentisseurs. Seulement, s'ils ont été bien accueillis du fait de leur nécessité pour contrecarrer efficacement la folie des chauffards, ils se sont révélés être non pas des dos-d'âne, comme ils sont communément appelés, mais de véritables “dos de dromadaires”. Car, leur conception hors normes — hauteur jugée élevée et largeur étroite — cause d'énormes désagréments aux automobilistes. Aussi, faut-il relever l'emplacement inapproprié de certains d'entre eux, à l'image de celui se trouvant juste à l'entrée de la cité des 192-Logements, sur le CW11, ou encore celui à proximité du CEM Ousmaïl-Kaci. Assirem K.