Résumé : Idir lui confie que Tewfik veut lui parler. Mais elle refuse. Elle n'a rien à lui dire. Ils changent de sujet. Idir lui apprend qu'il a acheté un appartement et une boutique. Kamélia commence à s'énerver. Il a pris des décisions sans la consulter. Il prétend qu'il a suivi les conseils de son père. il veut lui faire visiter les lieux… Idir la conduit à l'autre bout du village. Ils marchent côte à côte, même si cela met Kamélia dans la gêne. La majorité des gens qu'ils croisent semblent surpris de la voir. Cela fait si longtemps qu'elle n'est pas venue au village. Les rares fois où elle est venue rendre visite à ses parents, elle n'a jamais tardé et n'est jamais sortie. Idir lui a pris le bras et lui sourit, comme pour la rassurer. -Le passé est derrière toi. Tu n'en souffriras plus. Je suis avec toi. Fais-moi confiance. -Facile à dire ! -On est arrivés, lui dit-il en lui désignant un bâtiment de quatre étages. C'est ici qu'on vivra. Le bâtiment est de construction récente. L'appartement est situé au dernier étage. Ils prennent l'ascenseur. Le palier est spacieux et de jolies plantes le rendent accueillant. Idir voit son sourire. -Toi qui aimes parler aux plantes, te voilà comblée. -C'est vrai que j'adore les plantes, dit-elle en rougissant, en se rappelant qu'il l'a surpris, une fois, en train de leur parler. -Moi, je voudrais que ce soit moi que tu adores. Il sort un trousseau de clefs et ouvre la première porte, à leur droite. L'appartement en plus est spacieux. Les baies vitrées du salon et de la salle à manger laissent la lumière entrer. Quand Kamélia s'en approche, elle a une vue panoramique de la région. -Waw ! s'écrie-t-elle. C'est magnifique ! -Tu vois. J'ai fait une bonne affaire. La cuisine est toute aussi spacieuse et bien équipée. De quoi faire le bonheur d'une femme au foyer. -Ils ne l'ont pas beaucoup utilisée, lui apprend Idir. Je suis content que ton père m'ait mis en relation avec eux ! J'espère qu'on y écoulera des jours heureux. Kamélia sourit. -Je l'espère aussi… Idir l'emmène au salon et l'invite à s'asseoir près de lui, sur le canapé. -Il faut qu'on parle des choses sérieuses, de notre mariage. Si tu es d'accord, on le fête la semaine prochaine. -Mais c'est impossible de se préparer en si peu de temps ! -Je vais engager du personnel pour t'aider. Et puis, on fera une petite fête. On n'est plus en âge d'en mettre plein les yeux, aux gens. Les artifices, les gaspillages, je n'en veux pas. Mais si tu n'es pas d'accord, fais ce que tu veux mais tu devras être prête pour le mariage. Dans une semaine. Pas un jour de plus…
(À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.