Moubarak a réitéré le refus de son pays de tout contrôle international pour l'élection présidentielle du 7 septembre, la première multipartite et au suffrage universel. L'Egypte n'est pas sous le mandat de pays étrangers pour accepter des observateurs étrangers supervisant son élection présidentielle, a indiqué Oussama al-Baz, le conseiller politique du président égyptien sortant, lors d'un rassemblement à Alexandrie, cité par plusieurs journaux cairotes. L'Egypte adhère aux principes de transparence lors de l'élection présidentielle, qui sera entièrement supervisée par la justice et couverte par la presse du monde entier, devait-il néanmoins assuré. La commission électorale égyptienne a annoncé, pour sa part, que 13 000 juges seraient chargés de contrôler le déroulement du scrutin. Le club des magistrats égyptiens, regroupant quelque 8 000 juges, avait menacé en juillet de boycotter les élections présidentielles et législatives (novembre) tant qu'ils n'auraient pas de garanties sur la transparence des scrutins. Il doit se réunir le 2 septembre pour adopter une décision définitive sur la supervision de l'élection. Au pouvoir depuis 24 ans, le président Moubarak, qui se présente pour un cinquième mandat de six ans, affrontera neuf candidats le 7 septembre. Sa victoire est donnée comme quasi acquise. R. I.