La notion de retard chez les responsables de l'AADL varie apparemment selon la nature de ses relations avec les clients. Ainsi, la majorité des chantiers lancés en grande pompe en 2001 évoluent au ralenti au grand malheur des souscripteurs qui voient les 18 mois de délai de réalisation s'étirer à n'en plus finir. Pourtant, l'AADL fait preuve d'une ponctualité et d'une célérité étonnantes quand il s'agit de solliciter les poches des bénéficiaires. Jugez-en : une année jour pour jour après les premières livraisons, les locataires sont sommés via des affichages de s'acquitter du montant de la deuxième tranche représentant 70 000 dinars pour les F3 et 85 000 dinars pour les F4 avant la fin du mois sous peine de sanctions. Or, l'agence a laissé les habitants de ces cités livrés à eux-mêmes depuis précisément une année avec notamment des pannes d'ascenseur, l'insécurité, le ruissellement des eaux usées et bien d'autres désagréments encore.