Les Vert et Rouge de la JSMB vont recevoir le leader du championnat de Ligue deux, l'OM Médéa, ce soir, dans un contexte très particulier. En effet et au lieu de préparer ce rendez-vous si capital avec de meilleurs atouts, les Béjaouis ont vécu une semaine très mouvementée suivie d'un mouvement de grève qui n'a pris fin qu'avant-hier, soit deux jours avant la rencontre. "Je comprends parfaitement le comportement de nos joueurs qui ont refusé de s'entraîner suite aux agressions dont certains d'entre eux ont été victimes à la reprise lundi, de la part de certains supporters mais nous avons réussi à les convaincre sur la nécessité de reprendre du service et jouer ce match" dira le président Bouldjloud. Donc le forfait qui planait sur ce match a été évité. En effet et sous la colère des mauvais résultats notamment après la défaite concédée face au DRBT (2-0), des centaines de supporters se sont rendus au stade à la reprise, lundi dernier. Cette explication a connu des dépassements en arrivant jusqu'aux mains. C'est ce qu'a expliqué notre interlocuteur tout en condamnant cet acte. Suite à cela, les joueurs ont refusé de s'entraîner avant de se raviser jeudi. Derniers au classement avec six petits points, les Béjaouis doivent se surpasser pour l'emporter face à l'OM. C'est une mission qui s'annonce difficile mais les Olympiens étaient également en grève durant toute la semaine qui a précédé ce match. L'entraîneur béjaoui qui est plus que jamais sur un siège éjectable doit remobiliser ses troupes et composer sans son défenseur central Allali, suspendu dans cette rencontre qui se jouera sans supporters à cause du huis clos qui a été infligé au club des Hammadites.