Grâce à un but plein d'opportunisme de Frifer, intervenu dans le premier tiers de cette rencontre assez plaisante dans son ensemble, le Mouloudia d'Oran conforte sa place sur le podium de la Ligue 1, enregistrant ainsi sa troisième victoire en quatre matches. Passé le premier quart d'heure qui vient à peine d'être consommé, le Mouloudia tient d'ailleurs sa première véritable occasion. À la 17e minute, plus précisément, Foughloul s'échappe sur le flanc droit et centre au cordeau pour Nadji qui jaillit des six mètres, sans pour autant parvenir à accrocher le cadre, sa balle passant largement au-dessus des bois de Kellouche. Peu après la demi-heure de jeu, un bolide de la gauche d'Azmani oblige Kellouche à boxer le cuir que Motrani reprend de la tête mais nouvelle parade du gardien de Magra qui est finalement parvenu à garder sa cage inviolée (33'). Ou plutôt à retarder l'échéance puique mettant à profit une erreur d'appréciation du défenseur du NCM Belal, l'attaquant de poche mouloudéen, Frifer, pour son retour très attendu dans le onze, ne tremble pas pour battre de près le dernier rempart des Bleu et Blanc et d'ouvrir la marque pour le Mouloudia (36'). En confiance, les locaux passent à deux doigts de faire le break lorsque la frappe de feuille morte de Mansouri flirte avec le montant droit du même Kellouche (45'). Beaucoup moins sollicité, son alter ego du MCO Litim est, pour sa part, contraint d'étaler toute sa vista à la 59' pour repousser, d'un arrêt réflexe, une balle chaude lors d'un cafouillage monstre à l'intérieur de la surface. Moins brillants que lors du premier half, à l'image d'un stade Zabana plongé dans le noir pendant six longues minutes (faute à un éclairage défaillant), les Oranais se procurent trois belles occasions sur la même action à la 83' lorsque, tour à tour, Mellal par deux fois, puis Frifer voient leurs tirs cadrés repoussés soit par le gardien Kellouche, soit par sa défense. Sur une tête lobée de son centre-avant Abdelhafid qui passe juste à côté du cadre mouloudéen, Magra aurait, toutefois, pu éteindre définitivement le temple oranais, mais il était écrit que même sans être impressionnant, le team de la paire Cherif-Mechri tenait bien son second succès de rang. Rachid BELARBI