Résumé : Kamélia se débat avec l'énergie du désespoir. Tewfik la serre à la gorge au point où elle perd connaissance. Il abuse d'elle. Le sentiment d'insatisfaction est toujours là. Il a conscience que cela n'arrivera plus jamais. Il prend des selfies d'eux alors qu'elle est toujours inconsciente. -Kami ! Kami ! Idir ferme la porte d'entrée qu'il a trouvée grande ouverte. Il se fige devant le spectacle qui s'offre à lui. Le salon est en désordre. Les débris du pot de fleurs crissent sous ses pas quand il avance. Il est évident qu'il y a eu lutte. -Kami ! Kamélia ! Idir devient livide en se baissant pour ramasser la robe de chambre déchirée au bras. Un peu plus loin, il y a ses pantoufles. Ce n'est pas dans les habitudes de sa femme de marcher pieds nus. -Mon Dieu ! Que s'est-il passé ? Idir va dans leur chambre. Il ne trouve pas Kamélia. Le lit est défait. Il panique en trouvant la chemise de nuit déchirée. La garde-robe est ouverte. Quelqu'un a fouillé. Des vêtements sont tombés de leurs cintres. -Kamélia !, crie-t-il tout en sortant son portable pour appeler ses beaux-parents. Il fait le tour des autres pièces puis s'arrête devant la salle de bain d'où lui provient un bruit d'eau qui coule. C'est le seul endroit où il n'a pas regardé. La porte est fermée de l'intérieur. -Kami ! Qu'est-ce que tu fais ? Pour seule réponse, des sanglots étouffés. Idir peut les entendre distinctement. Il tente de forcer la serrure mais elle résiste. -Ouvre-moi ! -Non ! Non ! -Je t'en prie. Ouvre-moi. Tu n'as rien à craindre. Je suis là. -Idir ? Non, ce n'est pas possible. Kamélia pleure de plus belle, ne reconnaissant pas la voix de son mari. Elle a encore en tête les propos de son cousin. Il ne peut pas être là. Tewfik avait chargé deux complices de s'en prendre à lui. -Kami, ouvre. Mais les pleurs lui parviennent de nouveau. Il tente d'ouvrir en donnant des coups d'épaule, mais la serrure ne cède pas. Il l'entend gémir. Il panique et donne des coups de poing dans la porte pour la forcer à l'écouter. -Tu m'ouvres ou je la défonce. Pousse-toi ! Je ne veux pas te faire de mal. Ouvre-moi ! -Non ! -Tu es en sécurité maintenant, tente-t-il de la convaincre. Si tu n'ouvres pas, j'appelle la police. -Non ! Non, laisse-moi !, le prie-t-elle. Je veux rester seule. -Mets-toi sur le côté. Je vais la défoncer, décide-t-il. Kami, pousse-toi.
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