40 personnes sauvées de la noyade à Ténès Les éléments de la protection civile de Ténès, dans la wilaya de Chlef, ont effectué, durant ces dernières semaines, de nombreuses interventions au niveau de plusieurs plages du littoral. Au total, ce sont pas moins de 40 personnes (hommes, femmes et enfants) qui ont été sauvées de la noyade. Certaines d'entre elles ont reçu les premiers soins sur les lieux, immédiatement après avoir été récupérées. Une seule femme a été évacuée vers l'hôpital de Ténès, compte tenu de son état jugé critique. Un père de famille fait don de ses trois enfants !C'est parce que son état de santé se dégrade de plus en plus, puisque atteint de plusieurs maladies, et que sa situation sociale ne cesse d'empirer qu'un père de famille demeure déterminé à faire don de ses trois enfants. Âgé de 56 ans et demeurant à Oued Sly (15 km à l'ouest de Chlef), ce malheureux père, qui n'arrive plus à subvenir aux besoins de sa famille, faute de moyen financiers — selon ses déclarations —, fait savoir que les trois enfants en question sont âgés de 7 à 14 ans. “Je suis diabétique, asthmatique et touché grièvement par un rhumatisme depuis des années, et, de surcroît, je ne dispose d'aucune source de financement me permettant de prendre en charge ma famille étant donné que je ne travaille pas. Je n'en peux plus, j'en ai marre de voir mes enfants souffrir devant moi sans pouvoir leur porter secours ! C'est pourquoi, je préfère les donner, même si c'est difficile pour moi”, déclare-t-il, en sanglots. Le diktat des “N'koula” Certains des transporteurs privés qui assurent la liaison quotidienne entre le centre-ville de Chlef et les différents quartiers périphériques, entre autres, Radar, Ouled-Mouhamed, Chorfa, Lala-Aouda et Chettia n'arrêtent toujours pas de se comporter indignement à l'égard des passagers. Non seulement ils roulent à une grande vitesse dans des endroits risqués, mais encore ils n'hésitent aucunement à répondre vulgairement, voire méchamment aux voyageurs qui leur en font la remarque. Ces mêmes transporteurs qui imposent leur diktat, violant ainsi toutes les lois qui régissent le secteur des transports, font continuellement la loi à Chlef. “Si vous n'êtes pas contents, descendez !”, crient le receveur et le chauffeur (pardon, le chauffard) d'un minibus aux passagers qui leur demandaient de baisser le volume de la radiocassette qui tournait à fond. Où sont donc passées les opérations de contrôle des autorités compétentes ? Ahmed Chenaoui