La FIFA a retenu Mme Lamia Atmane pour le Mondial universitaire de football qui se déroule en Chine, une grande première pour l'arbitrage féminin en Algérie à encourager. C'est la première fois qu'une dame arbitre algérienne est retenue par la FIFA à un mondial après Belaïd Lacarne en 1982 en Espagne et Djamel Haïmoudi en 2014 au Brésil. Concernant les sanctions des deux arbitres Saïdi et Boukhalfa, le président de la CFA, Mohamed Ghouti avait confié à Liberté il y a quelques jours qu'il ne badinera avec les erreurs des arbitres. "Celui qui commet des fautes d'appréciation rentre chez lui, je l'accepte plus qu'on badine avec les résultats techniques des matchs. Qu'importe leur titre, tous les arbitres seront traités sur le même pied d'égalité, cette année on a décidé de faire confiance aux jeunes arbitres qui ont donné satisfaction, nous allons poursuivre cette politique de rajeunissement jusqu'au bout, on en a marre des mêmes arbitres". Il est vrai qu'aux côtés de l'ancien juge assistant international Tahir Balaïd qui l'assiste dans la désignation des arbitres, les choses marchent nettement bien par rapport aux deux dernières années. Il y a une nouvelle génération d'arbitres qui commencent à s'imposer, Youcef Gamouh, Abdelali Ibrir, Aït Ameur, Benyahia, Boucetta, Amine Benzohra, Abdelmoumen Touabti, Boucheneb, Bendjahane et Bouteraâ qui sont en train de bousculer les internationaux dont quatre parmi eux perdront en 2021 la badge FIFA au profit de ces jeunes arbitres. R. A.