La commission de discipline de la Ligue de football professionnel qui s'est réunie hier a prononcé des sanctions. Ainsi, Benaïssa Abdellah, président de l'USB, écope de six mois de suspension dont deux avec sursis plus 40 000 DA d'amende pour comportement anti-sportif envers officiels El Kouki Nabil, entraîneur de l'ESS, a eu un match de suspension ferme (interdiction de terrain et de vestiaire) plus 30 000 DA d'amende pour contestation de décision. Megatli Amine, manager de l'O Médéa, est sanctionné pour six mois de suspension dont trois avec sursis plus 80 000 DA d'amende (interdiction de terrain et de vestiaire) pour menaces envers officiels. Benamara Lahouari, manager de l'ASMO, instigateur d'une mêlée générale, écope de six mois de suspension dont trois avec sursis plus 100 000 DA d'amende (interdiction de terrain et de vestiaire). En revanche, la commission de discipline a zappé l'affaire des journalistes de la télévision nationale empêchés de faire leur travail au stade de Bologhine lors du match PAC-ESS en dépit du fait que cet empêchement délibéré tombe sous le coup du code disciplinaire de la FAF. Il semble que le délégué du match n'a rien mentionné dans son rapport au sujet de cet incident, d'où l'incapacité de la commission de traiter cette affaire. Le code disciplinaire, dans son article 104, précise qu'"en cas de non-respect de la disposition prévue au bulletin d'engagement aux compétitions relatives aux droits de retransmission télévisuelle, le club qui aura empêché ou refusé la couverture d'une rencontre aura : pour les retransmissions intégrales : match perdu sans attribution des points au club adverse ; deux millions cinq cent mille dinars d'amende pour le club. Pour la couverture destinée aux émissions spécialisées : match perdu sans attribution des points au club adverse ; deux cent mille dinars d'amende pour le club. Pour les deux cas, le club fautif sera privé de la quote-part due au titre des droits de télévision". S'agit-il donc d'un fait du prince ?