Comme attendu, le bras de fer entre l'entraîneur des Sanafir, en l'occurrence Denis Lavagne, et la direction du club est engagé depuis la dernière défaite face l'USMBA. Le directeur général du club, Redjradj, a décidé de mettre un terme aux fonctions du coach et avait même déclaré qu'il ne travaillera plus avec lui. Cependant, les choses ne semblent pas aussi simples que cela, puisque le coach est toujours en poste et ne veux nullement entendre parler de "démission". Calme comme à son habitude, il a assuré les entraînements à la reprise, préparant ainsi le match de ce samedi face à l'ESS le plus normalement du monde en l'absence des dirigeants mais en présence des supporters qui assistent aux entraînements. Pour sa part, Redjradj, qui ne veut en aucun cas reculer, campe sur ses positions. Il s'est même déplacé à Hassi Messaoud, siège de la société, pour rencontrer les propriétaires du club afin d'avoir le quitus pour débarquer Lavagne. Les dirigeants du club ont donné leur accord de principe à condition de trouver la bonne formule. Ainsi l'on se dirige vers le gel des activités de Lavagne, seule solution pour l'heure trouvée par Redjradj, à savoir lui interdire d'entraîner l'équipe tout en continuant à percevoir son salaire, vu qu'une rupture du contrat unilatéral par le CSC coûtera les yeux de la tête à la trésorerie du club. D'ailleurs, le technicien français ne voudrait pas faciliter la tâche à ses responsables. Pour lui, soit il continue son travail, soit il est indemnisé pour céder son poste. De son côté, sentant le vent tourner, le coach a demandé à avoir une copie de l'avenant de son contrat. Par ailleurs, le CSC sera privé pour la rencontre de samedi face au voisin, l'Entente de Sétif, de deux éléments-clés pour cause de blessure. Il s'agit du défenseur central, Zaâlani, et le milieu de terrain Lamri, tandis que latéral gauche, Bedbouda, demeure incertain.