La ville de Tipasa a abrité, mercredi dernier, une soirée poétique, organisée par la section locale de l'Union des écrivains algériens (UEA). Cette manifestation, la dernière d'une série d'activités ayant débuté le 11 août dernier dans différentes villes de la wilaya de Tipasa (Hadjout, Bou Ismaïl, Koléa et Cherchell) et menée par une caravane culturelle, coïncide avec la Journée nationale de la poésie qui, à son tour, correspond avec l'anniversaire du décès du poète Moufdi Zakaria. Le 17 août, plusieurs poètes, venus des diverses régions du pays, ont animé la soirée de leurs chants d'espoir et d'amour, à la belle étoile, sous le regard complice des ruines romaines. Un prix (un micro-ordinateur) a été attribué à la famille de feu Rachid Abdellatif, décédé en mai dernier, et connu notamment pour son poème Casbah. L'ex-condamné à mort, enfant de Bou Ismaïl, ne cachait pas son amour et sa fascination pour la Casbah. Un autre prix (également un micro-ordinateur) a été offert au poète et journaliste Mohamed El Ouahed. Ce dernier, né le 5 mai 1945 à Ténès, voue passion et dévotion à la poésie. Il a publié ses poèmes dans de nombreuses revues littéraires et des recueils de poésie, en Algérie, en Europe et aux Etats-Unis. Il a obtenu plusieurs prix dont le Prix poésie francophonie et le Prix Amnesty en 2003. El Ouahed prépare actuellement un roman. Cet éducateur spécialisé écrit dans La Sentence : “(…) J'ai appris de la rue le génie de l'esprit. / Et Frayé le savoir parmi les plus humbles. / Je lègue cette sentence à mes fils et amis. / Il ne faut jamais faire pleurer les faibles.” H. Ameyar