L'entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a confirmé mardi que son adjoint, Mikel Arteta, était en contact avec Arsenal pour prendre le poste d'entraîneur dans le club où il a joué 5 ans et terminé sa carrière. Des photos avaient été publiées lundi montrant des responsables des Gunners quitter le domicile d'Arteta au petit matin, quelques heures après la victoire des Citizens à Londres (3-0). "Oui, je le savais", a assuré Guardiola lors de la conférence de presse avant le quart de finale de Coupe de la Ligue hier à Oxford United (D3), où Arteta, 37 ans, sera présent avec le groupe. "Il parle avec Arsenal et je ne sais pas ce qui va se passer (...) Il est adulte, il sait exactement quoi faire. Il a été incroyablement honnête avec moi", a confirmé le coach qui a été très élogieux envers son adjoint depuis 2016. "Nous avons été tellement intelligents de le prendre et maintenant les autres clubs le veulent. Je l'ai souvent dit, c'est une personne incroyable, un bon manager, il a une éthique de travail, c'est pour cela qu'il est avec nous", a énuméré Guardiola. Relégués au 10e rang de Premier League à 7 points du top 4, Arsenal cherche un remplaçant à long terme pour Unai Emery, limogé fin novembre. Le coach espagnol avait été remplacé dans un premier temps par son adjoint Freddie Ljungberg, lui aussi un ancien de la maison rouge et blanche. Il était censé finir au moins la saison, le temps pour Arsenal de bien choisir le successeur, mais avec 4 points pris en 5 journées de championnat, il n'a pas convaincu. Arteta avait déjà fait partie des candidats crédibles à la succession d'Arsène Wenger il y a un an et demi, mais après des divisions au sein de la direction du club londonien, c'est Emery, plus expérimenté, qui avait été nommé. Guardiola a dédramatisé l'hypothèse d'un départ en pleine saison de son adjoint. "L'organisation d'un club est toujours vivante, elle ne reste pas la même pour toujours, ce qui marche aujourd'hui ne marchera peut-être pas demain", a-t-il jugé. "Personne n'est ici s'il n'a pas envie d'y être", a poursuivi le coach. Arteta "sait exactement ce que nous voulons, ce que nous aimerions, mais au final, c'est sa décision. C'est personnel".