Le comité ad hoc s'apprête à communiquer la liste des membres du conseil national qui "seront conviés à cette prochaine session", incluant les membres du conseil national "concernés par la décision de suspension des sanctions prises depuis le dernier congrès extraordinaire". La crise qui secoue le Front des forces socialistes depuis plusieurs mois semble être en voie de résolution. Et pour cause, installé le 10 octobre dernier, le comité ad hoc travaille d'arrachepied pour tenir, dans les prochaines semaines, la réunion du conseil national du parti qui scellera les belles retrouvailles de la grande famille de la vieille formation politique créée par l'illustre historique Hocine Aït Ahmed, il y a plus de 56 ans. "Le comité ad hoc poursuit sa mission de préparation de la prochaine session du conseil national, convenue lors des discussions initiales entre les parties et précisée par le communiqué de la direction nationale du 11 août 2019. Fort du soutien de la majorité d'entre vous, soucieux de l'intérêt de notre parti, nous travaillons dans la collégialité, avec détermination et responsabilité, afin de réunir toutes les conditions pour faire de cette prochaine session de notre conseil national une étape décisive dans le processus de rassemblement du parti", a indiqué le comité ad hoc, dans un message envoyé aux militants du parti et rendu public hier. Et d'ajouter : "Le comité ad hoc vous appelle à renforcer cette dynamique de rassemblement, qui ne peut réussir que si nous œuvrons toutes et tous ensemble à substituer, à la haine et à l'affrontement entre camarades, la culture du dialogue, du compromis et de la conciliation, si chers à notre président feu Hocine Aït Ahmed." Plus concrètement, le comité ad hoc compte communiquer "dans les prochains jours" la liste des membres du conseil national qui "seront conviés à cette prochaine session, sur la base de la composante de la session tenue le 25 janvier 2019, incluant les membres du conseil national, concernés par la décision de suspension des sanctions prises depuis le dernier congrès extraordinaire". En outre, il va proposer "une date pour la tenue de cette session au siège national" et va mener des consultations internes pour "recueillir toutes propositions utiles à la bonne tenue de ce conseil". Après quoi, le comité ad hoc a convoqué le souvenir du défunt Hocine Aït Ahmed pour titiller l'engagement et l'esprit de responsabilité des militants du parti, afin de laisser de côté rancœurs et divergences pour réunifier les rangs d'un parti — étendard des luttes démocratiques. "Nous sommes à la veille de la commémoration du décès de notre président Hocine Aït Ahmed. Malgré son absence, il reste pour nous tous, quelles que soient nos divergences, le référent, la source d'inspiration et le garant de l'unité du parti. Le meilleur hommage que nous puissions lui rendre, c'est d'œuvrer, toutes et tous ensemble, à sortir notre parti de cette crise destructrice, afin de lui redonner le rôle pour lequel notre président éternel l'a fondé et pour lequel des générations de militants se sont battus, parfois au prix de leur vie : être au service de notre pays et de nos compatriotes", a-t-il souligné, avant d'appeler les militants du parti à "faire de cette journée un moment de communion, de fraternité et de rahma, en allant nous recueillir pour lui rendre hommage, dans le respect de ses volontés".