Les échanges économiques algéro-roumains sont qualifiés de dérisoires. Ils sont estimés à seulement 60 millions de dollars en 2002. Plusieurs accords sont, actuellement, à l'étude, dont un accord de libre-échange qui, normalement, sera finalisé et signé, nous dit-on, courant premier trimestre 2003, une convention consulaire pour faciliter les déplacements d'hommes d'affaires, jusque-là confrontés aux problèmes de visa, comme l'ont d'ailleurs soulevé plusieurs opérateurs économiques algériens intéressés par le marché roumain. C'est ce qui ressort du premier forum des hommes d'affaires algéro-roumains, organisé par les chambres de commerce des deux pays, hier, à l'hôtel Sheraton d'Alger. Cette manifestation, présidée conjointement par Noureddine Boukrouh, ministre du Commerce et Cristian Colteanu, sous-secrétaire d'Etat auprès du département du Commerce extérieur roumain, et en présence du président roumain, M. Ion Iliescu et du Chef du gouvernement, M. Ali Benflis, a regroupé, aux côtés de responsables économiques et de chefs d'entreprise algériens, une vingtaine d'hommes d'affaires roumains opérant notamment dans les secteurs de l'énergie et les services pétroliers, l'agriculture, le BTP, les matériaux de construction, l'agriculture et les équipements agricoles, l'agro-industrie, les assurances et les services bancaires, les industries mécaniques, électroniques, l'électroménager, l'habillement, le bois et ses dérivés et les transports. Deux protocoles d'accords additionnels entre les Chambres nationales de commerce et les organismes de promotion du commerce extérieur (Promex et le Centre roumain du commerce extérieur, CRCE), mettent en place le conseil d'affaires et complètent le cadre juridique en vigueur. Un premier accord lie, depuis 1996, les deux chambres de commerce alors que Promex et le CRCE ont signé un accord de coopération en 2000. Il est à rappeler que l'Algérie et la Roumanie sont liées par un accord commercial signé et réactualisé en 1994, un accord de garantie, de promotion et de protection réciproque des investissements et un accord de non double imposition. Les échanges économiques algéro-roumains sont qualifiés de dérisoires : à peine 22 millions de dollars en 2001 et seulement 60 millions de dollars en 2002. M. R.