23 août 1998, date maudite où nos cinq enfants — Lyes Mesbah, Mehdi Bouraoui, Hichem Ben Ahmed, Yacine Merah, Jamyl Amine — ont péri. Des mains criminelles ont ôté la vie à l'innocence ; le plus âgé d'entre eux n'avait même pas encore seize ans. Sept ans sont déjà passés, la douleur et la frusration de la perte de nos enfants sont toujours là. Comment taire ce crime, comment oublier cette tragédie, comment et à qui pardonner ? L'histoire et la mémoire retiendront ce crime odieux commis par des barbares d'un autre temps. Ils paieront et avec ceux qui veulent taire cette tragédie. Que ceux qui veulent pardonner à notre place le fassent, qu'ils se mandatent eux-mêmes, mais qu'ils sachent qu'une autre justice viendra le jour où tous ceux qui tairont et manipuleront la vérité répondront de leurs crimes, leur trahison et leur mépris. Gloire à nos éternels enfants ! M. Mesbah Abdelmadjid