Pas moins de 168 255 t de marchandises et produits ont été exportés en 2019 à partir du port commercial de Mostaganem, a-t-on appris dernièrement auprès de la direction de cette entreprise. Une relance importante en opérations d'exportation de différents produits agricoles, alimentaires, chimiques, matériel industriel, véhicules et containers a été relevée en 2019, avec un taux global de plus de 58% par rapport au volume d'activité de l'année 2018, alors de l'ordre de 105 928 t. Le bilan de l'année écoulée fait ressortir que 1550 t de produits agricoles ont été exportés vers plusieurs destinations, dont 714 t de pommes de terre, 50 t de produits maraîchers et 786 t de dattes. Le port de Mostaganem a connu ce "bond" grâce aux opérations d'exportation de produits ferreux, notamment de canalisations (2327 t) et de fer de béton (85 400 t). Ces produits, qui proviennent de l'aciérie Tossyali, implantée à Béthioua (Oran), ont été destinés à plusieurs pays, tels que les Etats-Unis, le Canada et la Belgique. Les données chiffrées du service des statistiques de la direction commerciale de l'entreprise portuaire de Mostaganem ont par ailleurs montré une diminution des exportations d'hélium vers la France de l'ordre de 14% (4891 t) et de l'argile utilisée dans la fabrication des batteries vers l'Allemagne de l'ordre de 11% (7393 t). Au cours de la même période, 661 t de matériels et 27 489 t de grues, véhicules, camions et divers engins utilisés dans les travaux publics et la construction ont été exportés vers plusieurs pays européens et africains, a ajouté la même source. L'activité des conteneurs a connu également une baisse significative durant la même période. Ainsi, 15 348 conteneurs de diverses marchandises ont été chargés, soit une diminution de 45% par rapport à 2018, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces conteneurs chargés représentaient un poids de 41 043 t, soit une baisse de 42%. Enfin, le port commercial de Mostaganem a enregistré, au cours de l'année écoulée, l'accostage de 454 navires de transport de marchandises et de passagers, avec une baisse de 19% par rapport à 2018, avec un taux estimé à deux jours à quai et un temps d'attente en rade au large d'une journée, a-t-on rappelé .