À l'instar d'autres pays, les autorités sanitaires algériennes ne sont pas restées passives face à l'émergence d'une nouvelle maladie virale, observée en Chine et qui a déjà fait pas moins de quatre morts. Ainsi donc, le Comité national de lutte contre la grippe, présidé par le directeur général de la Prévention au ministère de la Santé, M. Fourar, s'est réuni hier. Contacté par nos soins, ce dernier a fait savoir que le comité en question a pris nombre de mesures, notamment la remise en place des cellules de veille et de contrôle au niveau des points d'entrée au pays. Autrement dit, les autorités sanitaires sont mobilisées pour réactiver les cellules de surveillance et de contrôle sanitaire au niveau des aéroports ou des ports. Outre ceux du ministère de tutelle, les experts de l'Institut Pasteur d'Algérie et de l'Institut national de la santé publique (INSP) ont pris part à cette rencontre consacrée à l'étude des risques de propagation de ce virus en Algérie. Faut-il craindre "l'importation" de ce nouveau germe mortel, et ce, compte tenu des échanges commerciaux et des déplacements des personnes entre l'Algérie et La Chine ? M. Fourar a préféré tenir un discours "apaisant" en rappelant que la situation ne nécessite pas de décréter une alerte sanitaire, mais de redoubler d'efforts en matière de sensibilisation des voyageurs nationaux et étrangers qui partent à destination de la Chine ou qui font des escales dans des pays voisins touchés par l'infection, ce qui provoque l'inquiétude de beaucoup de pays dans le monde. Rappelons que ce phénomène, qui a touché jusque-là plus de 200 personnes, a été signalé, il y a trois semaines, dans une ville chinoise. Cette nouvelle pathologie se caractérise, selon des médecins spécialistes, par un syndrome respiratoire, comme une forme de pneumonie, avec des symptômes familiers à la grippe.