La programmation d'une assemblée générale des actionnaires de la société sportive qui gère l'équipe professionnelle du Mouloudia pour jeudi prochain, si tant qu'elle soit effectivement tenue à cette date, changera au moins deux paramètres importants du paysage actuel du club d'El-Hamri. La désignation et l'installation d'un président du conseil d'administration (PCA) permettraient, tout d'abord, de mettre fin à une situation de non-droit qui a influé négativement sur la bonne marche du club ces six derniers mois. Elles régleraient, en parallèle, le problème de vacance à ce poste depuis le départ forcé de Belhadj Ahmed dit Baba à la fin de la saison dernière. Aucun actionnaire parmi les anciens présidents du club (Youssef Djebbari, Tayeb Mehiaoui, Larbi Abdelilah et Ahmed Belhadj) n'ayant manifesté son envie de candidater pour ce poste, l'idée de désigner Habib Benmimoun commence à mûrir au sein de l'actuelle direction. Actionnaire minoritaire au sein de la SSPA et proche collaborateur de Si Tahar Cherif El-Ouazzani, l'ancien attaquant du grand MPO semble, d'ailleurs, tout désigné pour devenir, jeudi, le nouveau président du conseil d'administration du Mouloudia. D'autant plus que l'autre dirigeant sollicité, à savoir Boubakar Radjaâ, a décliné d'une manière catégorique une telle proposition. L'autre changement qui pourrait résulter de l'installation d'un PCA serait le retour de Cherif El-Ouazzani à son poste initial d'entraîneur en chef de l'équipe professionnelle. Déléguant ce pouvoir à Bachir Mechri pour plusieurs raisons évoquées dans ces mêmes colonnes dans un passé récent, l'ancien poumon de l'équipe nationale redeviendrait, ainsi, un "simple" coach qui pourrait, enfin, aspirer à avoir un contrat de travail en bonne et due forme ainsi qu'un salaire mensuel. Sans aucun document officiel prouvant une quelconque relation professionnelle avec le MCO et sans salaire depuis six mois, Cherif El-Ouazzani serait, ainsi, doublement "soulagé" en cas de tenue de cette AG jeudi.