La question libyenne a été au menu de l'entretien, hier, au siège de la Présidence, entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et le président de la République de turquie, Recep Tayyip Erdogan. "Une totale convergence existe entre nous et la Turquie, pays frère, sur la nécessité d'œuvrer ensemble, avec l'aide d'Allah, à la concrétisation des conclusions de la Conférence de Berlin", a affirmé M. Tebboune lors d'une conférence de presse, animée conjointement avec son homologue turc à l'issue de leur entretien, ajoutant que "l'Algérie et la Turquie suivent de près la situation en Libye". De son côté, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la crise libyenne ne pouvait être résolue par des "moyens militaires." "Nous sommes en pourparlers intenses avec les pays de la région et avec les acteurs internationaux pour garantir le cessez-le-feu et permettre le retour du dialogue politique en Libye", a-t-il poursuivi. Avant la tenue de la Conférence internationale de Berlin sur la Libye, la Turquie avait annoncé l'envoi de troupes militaires à Tripoli. Une mission autorisée par le Parlement turc. L'Algérie est restée opposée à toute ingérence étrangère en Libye. Elle privilégie, comme pour le reste des conflits dans le voisinage, la solution politique.