Le président de la République de Turquie Recep Tayyip Erdogan entamera une visite officielle en Algérie les 26 et 27 janvier 2020, a-t-on appris de plusieurs sources. Outre le dossier libyen, le président turc proposera des actions à entreprendre en vue de développer les relations économiques entre les deux pays, et discutera du délicat dossier lié à la lutte contre le terrorisme. Rappelons que le Président de la République Abdelmadjid Tebboune a adressé « au président de la République Turque Recep Tayyip Erdogan une invitation à visiter l'Algérie, laquelle a été acceptée, et dont la date devant être fixée dans les prochains jours », avait indiqué un communiqué de la présidence de la République. Selon le même communiqué, le Président Tebboune, avait reçu le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. « Au début de l'audience, le ministre turc a transmis les félicitations du Président Recep Tayyip Erdogan au Président Abdelmadjid Tebboune pour son élection et ses condoléances suite au décès du Général de corps d'Armée, le défunt Ahmed Gaïd Salah », avait précisé le communiqué. L'entretien a porté sur le niveau des relations bilatérales, leur redynamisation sur de bonnes bases et l'élargissement de leurs perspectives à une coopération plus profonde dans le domaine économique, l'échange des expériences et le transfert des technologies, a ajouté la même source. « Il a été question également de la situation en Libye à la lumière de l'escalade des actes de violence induits par les ingérences étrangères, qui entravent la recherche d'une solution politique, seul moyen de rétablir la sécurité, la paix et la stabilité à travers tout le territoire de la Libye », a ajouté le communiqué. Après une analyse approfondie de tous les aspects de la situation, y compris les interventions militaires étrangères en territoire libyen, les deux parties ont convenu de l'impératif d'éviter toute action concrète à même d'aggraver davantage le climat et de ne ménager aucun effort pour un cessez-le-feu, a précisé le communiqué. Les deux parties ont exprimé, également, le vœu que la conférence internationale prévue sur la Libye soit le début d'un règlement politique global, garantissant l'unité de la Libye, peuple et territoire, et préservant sa souveraineté nationale. A la fin de l'entretien, les deux parties ont affirmé « leur volonté de redynamiser les mécanismes de coopération existants et de mettre en place de nouveaux mécanismes favorisant une concertation stratégique de haut niveau ».