Dans un communiqué récent publié sur le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF), la Direction technique nationale (DTN) a officiellement autorisé le nouvel entraîneur du Mouloudia d'Alger, Nabil Neghiz, à assurer son travail sur le banc à partir du derby de ce lundi face à l'USM Alger, en lui délivrant "une dérogation de 15 jours pour coacher son équipe durant cette période". La DTN justifie cette décision par le fait que son premier responsable, Ameur Chafik, "a reçu un courrier de la commission du statut du joueur de la FAF lui demandant l'attribution d'une dérogation à cet entraîneur (Nabil Neghiz) compte tenu du fait : de la présentation par le club du MCA des documents prouvant la résiliation unilatérale du contrat de M. Bernard Casoni. De la remise d'une copie du swift prouvant le transfert des salaires impayés et des trois mois d'indemnisation de salaires à M. Casoni, conformément à son contrat, et que le cas de M. Casoni est similaire à celui de M. Ismaël Djelid dont le contrat a été résilié et remplacé par M. Sid Ahmed Slimani pour lequel le club de l'USMH a bénéficié de la même dérogation dans le strict respect de la réglementation", lit-on dans le communiqué de la FAF. Cependant, la question mérite d'être posée : pourquoi une telle dérogation n'a pas été accordée à l'entraîneur de la JS Kabylie, le Tunisien Yamen Zelfani ? Lui aussi a été privé de sa licence de travail pour ne pas avoir le diplôme CAF A, mais qui a réussi à se procurer, via une correspondance officielle de la Fédération tunisienne de football (FTF) une lettre officielle prouvant sa formation pour l'obtention de la licence CAF A qu'il n'a pas encore eue à cause du blocage au niveau de la Confédération africaine de football (CAF). Selon les observateurs, les cas des deux entraîneurs sont probablement différents dans leur contexte, mais sont identiques dans le fond. Puis, au final, il ne s'agit que d'un complément de dossier pour autoriser les deux entraîneurs à exercer, le premier (Neghiz), le certificat de résiliation du contrat entre le MCA et le technicien français Casoni, et le second (Zelfani) une preuve de formation pour l'obtention du diplôme CAF A. Pourquoi donc la DTN qualifie l'un et pas l'autre ?