Il a été inscrit en réalisation dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Ce projet, qui aurait pu soulager la population des quatre communes de cette daïra, à savoir Draâ El-Mizan, Aït Yahia Moussa, Aïn Zaouïa et Frikat, sans compter les patients venant du sud de la wilaya et des localités limitrophes dépendant des wilayas de Bouira et de Boumerdès, risque même de ne pas voir le jour. Les travaux de crépissage des façades extérieures des deux structures déjà réalisées ont été, certes, relancés dernièrement, mais malgré cela l'avenir de cette policlinique demeure incertain tant, selon les explications obtenues, le véritable problème posé est l'instabilité du sol sur lequel est implanté le projet. "La cause principale de l'arrêt des travaux de ce projet depuis 2014 est l'instabilité du sol", nous a expliqué une source proche du dossier, précisant que l'un des trois blocs n'est toujours pas lancé. "C'est à cause du glissement en contrebas des immeubles des logements LSP que, déjà, l'un des blocs n'est pas encore lancé. Celui qui devrait être la jonction entre les blocs A et B", a confirmé un représentant du bureau d'études devant la délégation qui accompagnait le wali lors de sa visite dans la région la semaine dernière. Le wali a, ainsi, sommé aussi bien le CTC que le bureau d'études d'établir un rapport détaillé de cette structure de santé dans un délai d'un mois. Selon sa fiche technique, cette structure sanitaire a été lancée en juin 2012, alors que le taux d'avancement n'a atteint que 30%. Il faut signaler que ce projet est prévu sur une superficie totale de 2540 m2 pour un montant global de 44 214 991 DA. La polyclinique est composée d'un service PMI, de consultation prénatale, d'échographie, de soins, de conseil diététique, d'un service de gynécoobstétrique, de prise en charge d'infections gynécologiques, de consultation infantile, d'une salle post-partum, de service pédiatrique et aussi d'une structure technique pour les moyens généraux. Dans le deuxième bloc sont prévus un pavillon d'urgences, une salle de suture, une autre de plâtre, une salle de déchoquage, quatre salles d'observation, des chambres de garde, la radiographie, un laboratoire d'analyses d'hématologie-biochimie, un laboratoire de parasitologie, un laboratoire bactériologique et une salle de prélèvements. Le troisième bloc devait être dédié aux consultations et soins, à la médecine interne, la gastroentérologie, la chirurgie, l'ORL, l'ophtalmologie, la chirurgie dentaire, la santé scolaire, un service de vaccination et de planning familial, les maladies transmissibles… L'annonce du lancement d'un tel projet a été accueillie avec un grand soulagement par la population locale dont le nombre dépasse 100 000 habitants, mais au fil des années, ces habitants ne voient plus dans ce projet qu'un rêve qui s'évapore.