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Le spectre de la sécheresse plane à Aïn Témouchent
La persistance du stress hydrique accentue l'inquiétude des agriculteurs
Publié dans Liberté le 18 - 03 - 2020

Une faible pluviométrie est cumulée depuis le mois de septembre de l'année écoulée, estimée à 237 mm seulement.
Le spectre de la dernière saison agricole, qui a poussé les responsables concernés à déclarer une partie de la région de Aïn Témouchent zone sinistrée, plane toujours sur les esprits des agriculteurs et notamment les céréaliculteurs qui ont emblavé leurs terres en misant sur une pluviométrie favorable et suffisante, et le soutien des engrais dans le cadre du crédit Rfig.
En effet, avec une faible pluviométrie cumulée depuis le mois de septembre de l'année écoulée estimée à 237 mm seulement, dont 31 mm en septembre, 60 en octobre, 61 en novembre, 35 mm en décembre et 50 mm en janvier, l'inquiétude gagne du terrain et ce, même si l'espoir est permis, mais seulement pour les zones dites tardives, selon Benaouda Boumédiène, ingénieur et cadre auprès de la direction des services agricoles.
Cependant, grâce aux journées de sensibilisation organisées au profit des céréaliculteurs en collaboration avec la Chambre d'agriculture, du conseil interprofessionnel de la filière céréale ainsi que des différentes subdivisions de l'agriculture sur l'utilisation des méthodes d'aspersion pour l'irrigation des terres agricoles, nombreux sont les fellahs qui ont adhéré à cette politique soutenue financièrement par l'Etat dans le cadre du programme de développement de l'irrigation agricole et de la promotion de l'économie de l'eau, notamment ceux qui disposent de points d'eau.
Ce qui a permis l'irrigation de 2 300 ha avec la méthode d'aspersion sur une superficie emblavée entre blé dur, blé tendre, orge et avoine lors de la campagne labours-semailles 2019/2020 estimée à 116 700 ha, contre 115 000 ha lors de la saison agricole précédente, sachant que la surface agricole utile (SAU) au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent est estimée à 181 000 ha. C'est ce que nous a appris M. Ghali Boulenouar, directeur des services agricoles de la wilaya de Aïn Témouchent. Selon le même responsable, évoquer une sécheresse est prématuré.
Pour le moment, il s'agit d'un stress hydrique ressenti par les régions dites précoces, notamment celles de l'extrême sud-ouest de la wilaya, à savoir Aïn El-Arba, Oued Sebbah et Tamzoura, qui sont les plus touchées, et ce, contrairement aux zones tardives situées dans les hauteurs, à l'image des localités d'Oued Berkeche, de Aïn Toba et de Aïn Kihal, qui ne sont pas sévèrement touchées. M. Ghali Boulenouar espère que d'ici à la fin du mois de mars jusqu'au début du mois d'avril il y aura des perturbations atmosphériques qui pourraient engendrer des pluies à même de parvenir à sauver au moins les zones tardives.
Il est utile de rappeler que la wilaya de Aïn Témouchent dispose de plusieurs points de collecte des céréales rattachés aux deux coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) de Aïn Témouchent et de Hammam Bou-Hadjar. Ce qui facilitera aux fellahs le transport de leur production, évitant ainsi de parcourir de grandes distances et les désagréments de la chaîne pour la remise de la production céréalière.
Le directeur des services agricoles n'a pas manqué de louer la prise de conscience des céréaliculteurs de la wilaya qui ont respecté l'itinéraire technique dans le cadre du traitement de la terre, dont nombreux se sont entourés de conseillers parmi les ingénieurs en matière de protection des végétaux et de consultants privés pour pouvoir réaliser de bons rendements sur le plan aussi bien de la quantité que de la qualité.
Mais s'agissant des grandes cultures dépendantes d'une pluviométrie abondante, le rendement demeure tributaire de la nature et ce, contrairement aux terres destinées au maraîchage.



M. LARADJ


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