Les fonctionnaires de l'APC de Draâ El-Mizan, au sud de Tizi Ouzou, ont enclenché un mouvement de grève depuis lundi pour exiger de leurs responsables la désinfection de tous les bureaux pour se protéger contre le coronavirus. Selon des employés de cette mairie, des gants, des bavettes et des gels hydroalcooliques ont été réclamés depuis lundi matin, mais aucune suite n'a été donnée, d'où cet arrêt de travail. "Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes et on ne sait pas s'il y a certaines qui portent le Covid-19. Ramener des kits de protection contre cette maladie ne coûte rien", nous a confié un gréviste. Selon les responsables, une réponse favorable à cette revendication a été donnée hier matin, mais les travailleurs ont décidé de poursuivre leur grève. "Nous avons satisfait leur demande. Mais ils sont toujours en grève pour le deuxième jour consécutif, parce qu'ils posent encore le problème de la désinfection des bureaux. Et nous n'avons pas les moyens de le faire", a répondu le maire. En tout cas, ces protestataires semblent déterminés à ne pas rejoindre leurs postes avant la satisfaction de leur revendication qu'ils considèrent légitime en ces temps où le virus se propage vite à travers le territoire national. À note qu'à l'hôpital Krim-Belkacem, sur les quatre cas reçus dans la salle d'isolement, il n'en reste plus que le cas de contamination confirmée au coronavirus, à savoir le transporteur de Aïn Zaouïa dont l'état de santé commence à connaître une amélioration, selon des sources au sein de l'EPH. Le dernier cas suspect a été libéré avant-hier soir, après le retour des résultats des prélèvements qui ont déterminé qu'il s'agit d'un cas négatif.