Le ministre des Transports, M. Mohamed Maghlaoui, a inspecté, jeudi, le projet en chantier de la nouvelle aérogare d'Alger où il s'est enquis de l'état d'avancement de cette infrastructure qui doit être livrée fin 2005, en vue de renforcer la capacité de réception de l'actuel aéroport Houari-Boumediene. Hormis quelques contraintes techniques relatives à l'acquisition et au transport sécurisé des matières entrant dans les travaux de construction, notamment celles les plus fragiles ainsi que le terrassement des pistes, M. Maghlaoui s'est montré satisfait de l'état général des travaux. “Le chantier est en évolution permanente et l'aérogare commence à prendre forme”, s'est félicité le ministre en soulignant que la mise en exploitation, d'ici janvier 2006, de cette infrastructure représentait un “défi énorme” tant pour son ministère que pour les maîtres de l'ouvrage. “Cela nécessite de maintenir la volonté de terminer les travaux dans les délais prévus car il reste beaucoup à faire”, a-t-il ajouté en référence aux travaux de finition jugés “très complexes”, nécessitant une attention particulière. La réalisation du projet, relancé en 2003, a été confiée à une société chinoise pour un montant avoisinant 23,5 milliards de dinars. Le ministre, qui inspecte le chantier pour la quatrième fois en une année, a indiqué qu'une prochaine visite est programmée pour la fin octobre. Il a affirmé que l'avancement des travaux ferait l'objet d'un suivi “rigoureux” de sa part. La mise en exploitation de cet important projet permettra de réaliser deux objectifs. “Le premier consiste à ce que cette carcasse (l'aérogare) puisse recevoir des passagers début 2006, alors que le second objectif est d'améliorer la qualité des prestations et services offerts au niveau de l'actuel aéroport”, a souligné le ministre. La question de la sécurité a été également évoquée par M. Maghlaoui qui a précisé que tous les aspects relatifs à ce volet avaient été pris en considération depuis le redémarrage des travaux. R. N./APS