Une préparation d'au moins trois semaines pour les clubs doit impérativement précéder la reprise du championnat national quand elle aura lieu après cette période de confinement à cause de la pandémie de Covid-19. C'est du moins ce que suggère le médecin du Mouloudia d'Alger, Zinedine Ladj : "Il est obligatoire de passer par un petit cycle d'entraînement avant de reprendre la compétition. Du point de vue médical, cela évitera aux joueurs des blessures qui peuvent être graves, après un arrêt total de la compétition et des entraînements collectifs." Le membre du staff médical des Rouge et Vert précise que la reprise du travail collectif ne se fera qu'après un contrôle médical et des tests approfondis pour évaluer l'état physique de chaque joueur : "C'est vrai que les joueurs, pour préserver un peu leur forme, suivent un travail individuel chez eux, mais pour la reprise ils doivent tous subir des tests cardiaques et autres pour écarter tous les risques." Pour ce qui est de l'état des joueurs du Mouloudia, M. Ladj rassure que "l'ensemble des joueurs se porte bien" et qu'un suivi permanent se poursuit depuis l'arrêt de la compétition. "Nous sommes à cheval pour ce qui est de l'état de santé de nos joueurs. C'est via le téléphone et des séances vidéo que nous procédons, mais nous sommes tout le temps à l'écoute et à la disposition de nos joueurs. Ces derniers ont la possibilité de se déplacer au cabinet la matinée en cas de besoin. Nous n'avons pas actuellement de cas qui nécessitent cela, mis à part Nekkache qui souffrait d'une petite blessure au genou avant l'arrêt du championnat, mais il se porte bien maintenant", précise notre interlocuteur. "À mon avis, il y a de la place pour terminer le reste du championnat et libérer par la suite les joueurs pour quelques jours de vacances avant de reprendre la nouvelle saison, même si cela oblige les organisateurs à décaler un peu la nouvelle saison. Car les joueurs ont aussi besoin d'un repos psychologique suite à ce confinement, qui reste tout de même très stressant pour tous", conclut-il. Ahmed Ifticen