M. Mohamed Raouraoua, n'a pas tardé à mettre à l'aise le ministre de la jeunesse et des sports, M. Guidoum. À ce dernier, qui réclamait le départ de l'actuel bureau fédéral de la FAF au lendemain de la défaite sévère face au Nigeria, Raouraoua a tenu à répondre jeudi sur le site Internet de la FAF qu'il ne sera pas candidat aux prochaines élections de la fédération, prévues en novembre prochain. Une façon bien diplomatique d'annoncer qu'il se retirait des affaires du football. Acculé par une opinion publique défavorable eu égard aux résultats désastreux de l'EN et par une tutelle politique qui voulait absolument sa tête, Raouraoua a préféré éviter le bras de fer et faire baisser la tension autour de son avenir à la FAF. Est-ce pour autant que c'en est fini pour lui ? Rien n'est moins sûr, car certains cercles, notamment au niveau des clubs, souhaitent son maintien. Ils souhaitent lui faire changer d'avis d'ici l'organisation de l'assemblée générale même si Raouraoua parle dans son communiqué de décision irrévocable. Cette annonce officielle de Raouraoua est aussi un coup de starter en quelque sorte pour le prochain scrutin dans la mesure où beaucoup de potentiels candidats attendaient justement sa position pour se déterminer. Rédha Abdouche, Mouldi Aïssaoui, Rachid Mekhloufi sont des postulants en stand-by. Dans les coulisses, l'on avance que les alliances ont déjà commencé. Le MJS n'est pas en reste de cette préparation et aurait même une préférence pour l'un des trois candidats. De l'autre côté, des proches de l'actuel président de la FAF s'activent aussi à trouver un “candidat consensuel” pour passer le relais. La bataille a déjà commencé ! S. B.