Le NAHD plonge de plus en plus dans la crise depuis l'arrêt de la compétition, le 15 mars dernier, en raison de la pandémie de Covid-19. Le club, coaché par le nouvel entraîneur Fouad Bouali, qui avait rejoint la barre technique quelques jours avant l'arrêt du championnat, se retrouve à la dernière place au classement général avec un total de 19 points ex aeqo avec le NC Magra, et à deux points du premier relégable, l'USB, qui totalise 21 points. Le groupe est démobilisé par l'absence de la compétition, mais surtout par la situation catastrophique dans laquelle se débat le club. Les joueurs n'ont pas touché le moindre centime depuis de longs mois. "On réclame juste nos salaires, qu'on n'a pas touchés depuis longtemps, c'est tout. Malheureusement, le président nous a tourné le dos, on ne sait plus à qui s'adresser, c'est le vide total au NAHD. La situation est grave, il faut que le président Ould Zemirli se manifeste, sinon nous sommes prêts à aller loin pour faire valoir nos droits", martèle un joueur, irrité par le comportement des responsables. Même les entraîneurs des autres catégories se trouvent dans la même situation ; ils réclament eux aussi la régularisation de leur situation. "On a des familles à nourrir, il faut qu'on nous paye, on n'arrive plus à subvenir aux besoins de nos familles", lance un entraîneur de jeune catégorie. R. A.