L'écrivain et romancier Mohamed Sari a été désigné à la tête du Conseil national des arts et des lettres (Cnal) tandis que la moitié de ses treize membres a été installée avant-hier lors d'une cérémonie à la Bibliothèque nationale du Hamma. En présence d'un effectif partiellement reconfiguré, et représenté par ses deux nouveaux vice-présidents représentant la ministre de la culture et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, que sont Nabila Rezaïg et Djamal Chalal, Ziani Cherif Ayad, ainsi que Khadidja Kemiri, Zoubir Hellal et Youcef Sayah, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a donné les grandes lignes des missions qui attendent le conseil. "Elles sont grandes et urgentes", a-t-elle lancé lors de la cérémonie d'installation. "Le Cnal avait déjà commencé à travailler dessus ultérieurement, mais maintenant, ses actions devront être menées à bout, surtout avec la venue de nouveaux membres et l'expérience de Mohamed Sari dans la culture algérienne, en général, et la littérature, en particulier." Sari a, de son côté, expliqué le rôle joué par son instance, qui est "un partenaire dans la description et la compréhension de la situation des artistes et leur droit à l'obtention de la carte d'artiste", mais constitue également "une force de propositions". À noter que le nouveau président du CNAL succède ainsi à Salim Dada, qui était à la tête de l'instance depuis mars 2019 et jusqu'à sa brève nomination en tant que secrétaire d'Etat chargé de la production culturelle. Créé en 2011, les missions du Cnal sont, entre autres, le suivi du statut des artistes, la contribution à la promotion du patrimoine artistique et à la diffusion des expressions artistiques traditionnelles et anciennes ou encore la proposition d'éléments liés à l'éthique et à l'éthique du métier d'artiste.