Il semble qu'en dépit d'un certain optimisme des dirigeants de l'Entente de Sétif pour la poursuite du parcours de l'entraîneur tunisien Nabil El-Kouki, la réalité du terrain est tout autre. En effet, on vient d'apprendre selon nos sources que l'entraîneur tunisien, dont le contrat vient d'expirer, aurait posé certaines conditions pour renouveler son bail. Il exige d'abord la régularisation de ses arriérés qui se chiffrent à quatre mensualités représentant un montant global de 40 000 euros, et la prime du podium, comme cela était mentionné entre lui et Fahd Helfaya à la signature du contrat et qui est estimée à 5000 euros. Il veut aussi faire augmenter ses adjoints à raison de 20 000 euros chacun, en sus de la double prime des matchs disputés par le club. El-Kouki ne s'arrête pas là. Il va jusqu'à réclamer la prise en charge totale de tout le staff technique, c'est-à-dire que le club payera les frais de location et certaines charges liées à l'hébergement. En discutant avec les dirigeants en cette fin de semaine, il réclame comme préalable à la signature d'un nouveau contrat le payement de 4 mensualités à l'avance, sinon un chèque de garantie dûment certifié, au même titre que pour les autres membres de son staff technique de nationalité tunisienne. Ces exigences n'ont pas été du goût d'une partie du public sétifien qui a réclamé l'annulation de son contrat. Ses exigences sont jugées par certains comme du chantage, d'où la proposition par une partie des dirigeants d'engager l'entraîneur français Bernard Casoni comme successeur d'El-Kouki. Cette cacophonie a créé un malaise au sein de la direction, qui se heurte à un manque de liquidités qui l'empêche de faire face à tous les problèmes qui secouent le club. Un dirigeant nous a en effet révélé que la question de l'entraîneur sera tranchée au plus tard à la fin de la semaine prochaine. En attendant, trois joueurs ont déjà quitté le club, alors que Bouguelmouna et Ferhani ont des contacts. Malgré cela, le recrutement est toujours au point mort, faute d'argent. R. A.