Une enveloppe de 325 millions de centimes a été débloquée pour couvrir les frais du programme de réfection de neuf établissements scolaires et trois cantines. La rentrée scolaire s'annonce prometteuse pour les élèves des écoles primaires de la commune de Aïn El Hammam. Neuf écoles seront concernées par un programme de réhabilitation et de réfection, dont trois cantines scolaires à rénover. En effet, les instances concernées ont bel et bien débloqué pas moins de 325 millions de centimes. Une enveloppe qui aura pour objet de rafistoler les écoles de la daïra et celles des villages, à l'exemple d'Aït Aïlem, Ighil Bougni, Tamedjout… qui sombrent dans un piteux état depuis des lustres. “Une fois la décision accordée suite aux fiches techniques de la SLEP, la consultation confirmée par le biais de l'information (affichage) l'étude des offres n'a pas tardé à avancer pour matérialiser le projet” , nous confie l'administrateur de l'APC de Michelet. Le bureau des marchés s'est vite attelé à prendre en charge la gestion des travaux, en corrélation avec les entreprises désignées par soumission. Cependant, ce qui semble préoccuper les directeurs d'école et certains parents c'est le climat de chantier inéluctable qui régnera sans doute dans l'enceinte de ces établissements, dont la grande majorité souffre déjà. “Il faudra conjuguer nos efforts, en collaboration avec les directeurs d'école et leurs personnels, afin d'éviter toute forme de désagrément aux enfants et réussir enfin à ne pas entraver le déroulement des cours”, nous rassure le responsable municipal. L'initiative de réhabilitation de ces écoles primaires, vétustes et étroites, est parvenue un peu en retard puisqu'elle date de la mi-août, note-t-on. “La décision nous parvient à un moment où tout le monde est en vacance, où l'administration doit préparer la rentrée, le 20 août pour que nous mettions un terme à toutes les démarches administratives, la fin du même mois (31 août)”, précise notre interlocuteur. L'offre qui devait se faire logiquement en fin d'année scolaire afin d'éviter toute perturbation pédagogique est tout de même à pendre à bras ouverts. Il reste par conséquent à tous les acteurs, responsables et entrepreneurs, de positiver par les mesures de garantie et d'efforts pour améliorer un tant soit peu les états de ces écoles dont les travaux varient d'un simple rafistolage aux toitures défectueuses. Tout le monde accueille avec enthousiasme ce genre d'initiative, quels que soient le retard et les perturbations. Toutefois, vu le montant qu'on juge insuffisant et la réalité du terrain (précarité des écoles sinistrées), sera-t-il évident de réaliser les programmes tant attendus ? La volonté d'y parvenir sera de rigueur ; aux acteurs de mener à bien leurs projets, avant les pluies torrentielles qui ne vont pas tarder à arriver. Limara B.