Saâdou, Belaïli, Zeghdane, Addadi, Banouh et Bencherifa libérés. Le directeur sportif de la JSK, Kamel Abdeslam, et le porte-parole du club, Mouloud Iboud, ont animé, hier, un point de presse pour dresser le bilan de cette saison 2020-2021 qui s'est terminée en queue de poisson à cause de la pandémie, comme ils sont revenus sur la préparation de la nouvelle saison qui sera ponctuée par une visite médicale approfondie de tous les joueurs, suivie d'un un stage de quinze jours à Akbou. L'information la plus attendue concerne la liste des joueurs libérés, et Kamel Abdeslam a déclaré, sans calculs ni détours, que "six joueurs ont été officiellement libérés, en l'occurrence Saâdou, Belaïli, Zeghdane, Addadi, Banouh et Bencherifa, alors que les jeunes Tafni et Renaï seront prêtés en principe au NAHD puisque nous sommes actuellement en contact avec les dirigeants husseindéens", tout en précisant que "toutes ces décisions ont été arrêtées en totale concertation avec tout le staff technique, à sa tête l'entraîneur en chef, Yamen Zelfani, qui a été associé à l'élaboration de toute cette liste de joueurs partants, même s'il se trouve encore en Tunisie". Par ailleurs, Abdeslam a aussi affirmé que "le recrutement de l'intersaison a été judicieux car nous avons ciblé des jeunes internationaux très talentueux, mais aussi dotés d'une bonne moralité, ce qui est important pour la politique de formation et de gestion de la JSK". De son côté, Mouloud Iboud a tenu à soulever d'emblée "un problème épineux, dit-il, car certains énergumènes bien connus à Tizi Ouzou veulent semer la zizanie et diviser les supporters du club entre les fans de la ville de Tizi Ouzou et ceux des autres régions de Kabylie, ce qui est une très grave manœuvre qui peut nuire dangereusement à l'avenir du club, alors que je rappelle haut et fort que la JSK appartient à tous les Kabyles d'où qu'ils viennent et nous appelons tous nos supporters à ne pas tomber dans ce piège machiavélique tendu par certains cercles bien connus pour régler des comptes personnels avec la direction actuelle du club, et ce, à des fins personnelles". Iboud a été virulent dans ses propos puisqu'il est allé jusqu'à clamer que "la JSK a été clochardisée et jetée dans la rue, durant ces dernières années, et nous sommes plus que jamais déterminés à assainir l'environnement et la vie de notre cher club advienne que pourra". Iboud précisera encore que "toutes les situations comptables du CSA et de la SSPA du club doivent faire l'objet d'un contrôle approfondi et d'une passation de consignes entre tous les présidents qui se sont succédé, ces dernières années, à la tête de la JSK, tout cela pour tirer tout au clair et envisager sereinement l'ouverture du capital du club". Et si Iboud a cautionné, lui aussi, la politique de rajeunissement de la formation kabyle, il s'en est aussi pris aux responsables de la FAF qui veulent "dégommer, dit-il, le nom de la JSK des compétitions africaines, alors qu'une qualification pour la Coupe de la CAF revient de droit à la JSK qui s'est classée 4e en championnat et pouvait même prétendre à plus si le championnat était arrivé à son terme". Et à Iboud de conclure : "La JSK a une histoire et un palmarès qui parlent d'eux-mêmes et, à ce titre, notre club mérite le respect de la part des responsables de la FAF et du MJS, car nous ne demandons qu'à être légalistes et considérés tel qu'il se doit par tous les décideurs du sport algérien qui doivent militer inlassablement pour une Algérie unie et indivisible."