Des habitants de Louida et de Lembatel exigent une promesse du wali pour le lancement des travaux d'alimentation en eau potable au profit de leurs localités dans 15 jours au plus tard. Des habitants de Louida et de Lembatel (commune de Béni Zid, daïra de Collo) ont investi avant-hier le barrage de Béni Zid et ont cadenassé la station de pompage, exigeant une promesse du wali pour le lancement des travaux d'alimentation en eau potable dans 15 jours au plus tard pour libérer la station. Ce sont les habitants des 4 communes alimentées par ce barrage (Béni Zid, Kekera, Chéraïa et Collo) qui sont toujours privés d'eau potable durant ces deux derniers jours. Les habitants de ces deux localités limitrophes du barrage trouvent déraisonnable qu'ils habitent près du barrage et d'être privés d'eau. Ils étaient alimentés en eau saumâtre et boueuse, impropre à la consommation à partir d'un forage. Les pourparlers engagés par les autorités locales et les représentants de l'Algérienne des eaux et de la direction de l'hydraulique le lendemain n'ont pas abouti devant l'intransigeance des protestataires d'exiger une promesse ferme de lancer les travaux au plus tard dans 15 jours. Ces habitants ont renouvelé leur mouvement de protestation le lendemain en dépit des assurances des services de l'hydraulique et de l'affichage le jour même des appels d'offres pour des consultations pour la réalisation de la canalisation du point de piquage de l'adduction principale au réservoir alimentant ces deux localités. À signaler que ce marché d'environ un milliard de centimes, pour une canalisation d'environ 800 m, a été attribué dans un premier temps à un entrepreneur qui est décédé avant le lancement des travaux. Interrogé par nos soins, un cadre de l'hydraulique estime qu'il est impossible de lancer les travaux dans 15 jours comme exigé, car les procédures administratives légales d'attribution des marchés, même pour des consultations, exigent beaucoup plus de temps. Devant ce dialogue de sourds et à l'heure où nous rédigeons ces lignes, la station de pompage est toujours paralysée, au grand dam des habitants privés d'eau potable surtout en ces jours de canicule. Il va sans dire que ce mouvement de contestation est largement condamné sur les réseaux sociaux. A. Boukarine